Syndicat CGT FERC Sup Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA)
Le budget 2025, imposé par 49.3, acte une nouvelle étape de la paupérisation des universités, des laboratoires et de la dégradation des conditions de travail de leurs personnels. L’UPPA est concernée.
Nous devons agir pour obtenir les moyens dont nous avons besoin pour l’enseignement supérieur et la recherche en France et à l’UPPA.
RÉUNISSONS-NOUS EN ASSEMBLÉE GÉNÉRALE :
Date : lundi 24 mars à 12 h 30
Lieu : Amphi 150 bâtiment DEG
UNISSONS-NOUS AVEC LE MOUVEMENT SE LEVER POUR LA SCIENCE
Partout en France, la communauté universitaire et scientifique se lève contre ces politiques destructrices. Enseignants, chercheurs, personnels BIATSS, étudiants : nous devons faire entendre notre voix !
CETTE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DOIT ÊTRE UN POINT DE DÉPART POUR L’ACTION.
Quelles mobilisations voulons-nous ? Grève, manifestations, blocages, actions symboliques, interpellations des élus (dont le maire de Pau) et des médias ?
C’EST À NOUS DE DÉCIDER ENSEMBLE !
Un budget 2025 qui accélère la destruction de l’ESR public
- 8 milliards d’euros manquent désormais pour assurer un financement à la hauteur des besoins !
- Mise en concurrence généralisée entre établissements et laboratoires avec le modèle des key-labs, qui sacrifie des pans entiers de la recherche
Dégradation de nos conditions d’étude et de recherche
- Suppressions de filières, réduction des capacités d’accueil, hausse probable de frais d’inscription : plusieurs mentions touchées dès la rentrée 2025 sur les différents campus de l’UPPA (10 places supprimées en STAPS à Tarbes, 20 places supprimées en Droit et 30 places supprimées en Économie-Gestion à Bayonne…)
- Rapports HCERES aux avis massivement défavorables : un signal d’alerte sur l’effondrement des formations publiques
- Officines privées armées par les subventions publiques pour prendre d’assaut le marché de l’enseignement supérieur : accès libre dans Parcoursup, formations en alternance, promotions gonflées, coaching, …
Une précarisation généralisée des personnels
- Développement des contrats courts, des vacations sous-payées (19.5 % des enseignements à l’UPPA) et du non-remplacement des départs à la retraite : combien de postes l’UPPA devra-t-elle geler de nouveau pour « rétablir l’équilibre » ?
- Hausse de la charge de travail et recours massif aux heures complémentaires (17.5 % des enseignements à l’UPPA).
- Salaires dévalorisés : gel du point d’indice, salaires bloqués (28 % de pertes de pouvoir d’achat par rapport à l’inflation depuis 2000), conditions de travail dégradées.
NE RESTONS PAS SPECTATEURS DE NOTRE PROPRE EFFONDREMENT.
SOYONS ACTEURS DE LA LUTTE !
REJOIGNEZ L’AG ET ORGANISONS LA RIPOSTE !