Les inscriptions racistes et homophobes découvertes sur les murs du campus de Pau ont déclenché des réactions et des polémiques en cascade qui ont conduit, le 30 mai dernier, le président de l’UPPA à annoncer engager des actions pénales et disciplinaires contre un étudiant en raison des publications de son syndicat. Dans le même temps, face aux différentes formes de violence qui s’expriment à différents niveaux, il affirmait vouloir engager un dialogue respectueux, objectif et approfondi au sein de notre communauté.

Pour la CGT, l’acte fondateur d’un dialogue devrait être l’arrêt des actions pénales et disciplinaires, que nous jugeons disproportionnées, et qui visent un seul étudiant qui serait ainsi sanctionné individuellement pour des publications syndicales.

Le discours d’apaisement, auquel nous souscrivons pleinement, doit se traduire en actes, et à tous les niveaux dans notre établissement. Pour nous, la priorité dans nos campus est de prévenir toutes les formes de violences ainsi que les idées d’extrême-droite qui promeuvent le racisme et les discriminations.

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