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Menu ☰Accueil > Newsletters > TAM TAM n° 664 - 04 juillet 2022 - Entretien professionnel individuel
Le collectif BIATSS de notre Union nationale vous rappelle qu’un nouveau guide sur l’Entretien Professionnel Individuel (EPI) des personnels BIATSS titulaires et contractuels a été publié par l’union en septembre dernier.
Il a été légèrement mis à jour en ce mois de juin (voir p2 - dernier paragraphe "à noter").
Ce document est à destination de tous les personnels.
Les syndicats sont invités à le diffuser largement avec le lien de l’article dédié sur notre site Internet, où vous trouverez aussi la version complète en pdf :
https://cgt.fercsup.net/les-dossiers/statuts-carrieres/article/l-entretien-professionnel-individuel-epi-des-personnels-biatss-titulaires-et
Si besoin, le document pdf est aussi disponible sur le site militant.
Tous les personnels BIATSS (personnels titulaires, personnels contractuels en CDI et CDD avec une ancienneté supérieure ou égale à un an) sont concernés par l’entretien professionnel. Seuls les fonctionnaires stagiaires n’en font pas puisque leur évaluation est spécifique. L’entretien est obligatoire, il constitue un droit et une obligation pour l’agent·e, s’il le refuse, il s’expose au risque d’une sanction disciplinaire.
Depuis sa mise en place, la CGT FERC Sup est opposée à l’entretien professionnel tel que prévu par le décret de 2010, en soulignant qu’il ne peut pas y avoir d’échanges ou de dialogue mettant sur un pied d’égalité l’agent·e et son chef puisqu’il s’agit d’une relation de subordination. Bien plus qu’un entretien, il s’agit en vérité d’une procédure d’évaluation des performances individuelles basée sur des résultats et des objectifs assignés le plus souvent sans lien avec le collectif de travail, les effectifs, les moyens, les évolutions et les objectifs du service, les difficultés rencontrées.
La CGT FERC Sup est attachée au principe de reconnaissance de la réelle valeur professionnelle des agent·es qui doit s’opérer sur des critères lisibles et objectifs, et non dans un cadre arbitraire voire clientéliste. Or c’est tout le contraire du système actuel d’évaluation basé sur des critères subjectifs et au mérite.
Non, les entretiens d’évaluation ne sont toujours pas des sympathiques moments d’échanges de pratiques professionnelles autour du travail réel, mais un dispositif bureaucratique et idéologique isolant l’agent·e face à la dégradation de ses conditions de travail et ayant pour fonction de vérifier l’adhésion et la soumission de l’agent·e aux objectifs et orientations fixés par la hiérarchie.
l’abrogation du décret 2010-888 et de sa procédure d’évaluation et revendique une carrière linéaire, c’est à dire la suppression des grades et des tableaux d’avancement.