"Pour un Service public national d'Enseignement supérieur et de Recherche laïque, démocratique et émancipateur"

Menu ☰

Accueil > Les dossiers > Travail / Santé > Amiante > L’amiante dans les opérations de réhabilitation et de démolition - (...)

lundi 22 mars 2010

L’amiante dans les opérations de réhabilitation et de démolition - II

Les opérations de réhabilitation et de démolition sont des opérations à très hauts risques, compte tenu de la présence potentielle d’amiante dans de nombreux matériaux et produits, et nécessitent de ce fait une recherche exhaustive des matériaux et produits amiantifères concernés par les travaux avant le démarrage de l’opération.Dans le département de la Manche, l’inspection du travail mène depuis 2005 une campagne ciblée de contrôle de la fiabilité des rapports de repérages amiante.

Les résultats de ces contrôles sont particulièrement inquiétants puisque l’absence, l’inadaptation ou la mauvaise qualité des repérages ont été mises en évidence dans 70 à 80 % des cas.

Ils confirment que le repérage amiante constitue actuellement le maillon le plus faible de la chaîne de traitement de l’amiante en place.

Faisant suite à l’article ND 2311 qui traitait des différents types de repérage amiante et de leur adaptation aux opérations de réhabilitation et de démolition, ce second article présente les obligations des différents acteurs de ces opérations (maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, coordonnateurs Sécurité et de Protection de la Santé, responsables d’entreprise, opérateurs de repérage).

Les résultats de plusieurs enquêtes menées par l’inspection du travail sont présentés.

Ils permettent de mieux comprendre l’influence parfois néfaste de ces acteurs sur la qualité des repérages et confirment que seul un engagement sans faille de leur part dans la démarche de prévention des risques professionnels et une volonté de respecter la réglementation peuvent permettre d’aboutir à un repérage exhaustif, donc fiable.

Le fichier PDF ci-dessous contient, outre le document en texte intégral, une annexe disponible uniquement sur le web.

- Note de Michel GAUL
tirée de la revue de l’INRS, Hygiène et sécurité du travail , 4ème trimestre 2009