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lundi 30 novembre 2020

Site web du syndicat CGT de l’université Aix-Marseille

LPR : Assemblées Générales à Aix et Marseille le 1er décembre

ABANDON DE LA LPR !

ASSEMBLÉES GÉNÉRALES
UNIVERSITÉ D’AIX MARSEILLE ET EPST

MARDI 1er DÉCEMBRE

ALLSH AIX : À 12H30 - Parvis Schuman
MARSEILLE SAINT-CHARLES : À 12H30 - Patio devant le Grand Amphi

(Dans le respect des gestes barrières, avec port du masque)

À l’appel de l’Assemblée Générale du mardi 24 novembre, rassemblant les collègues d’AMU et EPST, et soutenu par l’intersyndicale CGT Ferc-Sup, SNTRS-CGT, Sud éducation, SNESUP-FSU, SNASUB-FSU, SNCS-FSU, CNT-2ESR et FO ESR.

Pour rappel, la motion adoptée à l’assemblée générale du 24 novembre

Motion de l’assemblée générale des personnels AMU et EPST du mardi 24 novembre.

L’assemblée générale des personnels université et recherche d’AMU, réunie avec les syndicats CGT Ferc-Sup, SNTRS-CGT, Sud éducation, SNESUP-FSU, SNASUB-FSU, SNCS-FSU, CNT-2ESR et FO ESR, a réuni 79 personnes en visioconférence.

Elle se fait l’écho de l’exaspération grandissante et de toutes les mobilisations en cours pour mettre en échec la promulgation de la LPR (Loi de Programmation de la Recherche) et tout ce qu’elle contient, la précarisation dans la recherche, les financements via à l’Agence Nationale de la Recherche au détriment d’une répartition équitable pour tous les labos, de nouveaux statuts (chaires junior, CDI de mission) qui contribuent à casser le statut de fonctionnaire. L’adoption de la loi est un passage en force sans concertation en pleine crise sanitaire, alors que les attaques contre tous les secteurs la fonction publique (notamment le secteur hospitalier, l’éducation nationale…) se poursuivent.

Les sénateurs ont aggravé la loi par deux nouvelles mesures :

  • Le contournement des instances collégiales comme le CNU (Conseil national des universités), garant du cadre national des recrutements universitaires, ce qui ne peut que favoriser les recrutements locaux et les arrangements entre ami.e.s.
  • La liberté d’exprimer son désaccord et de manifester dans l’enceinte universitaire et de recherche seront désormais « un trouble à la tranquillité » et au « bon ordre » passibles de 3 ans d’emprisonnement et jusqu’à 45 000€ d’amende.

Le gouvernement ajoute un nouveau projet de loi liberticide dit « sécurité globale » qui attaque nos droits fondamentaux.

Quelle que soit l’issue de ces lois liberticides, nous demandons au président d’AMU de ne pas mettre en place les dispositifs de la LPR massivement rejetés par les collègues, notamment de ne pas permettre le contournement du CNU.

Alors que la campagne d’emploi d’AMU prévoit une baisse drastique des postes en 2021 (- 30%), nous demandons le recrutement immédiat des titulaires enseignants et BIATSS à hauteur des besoins. L’enseignement distanciel, qui dégrade les conditions de travail et aggrave les inégalités sociales entre les étudiant.e.s, ne doit pas être pérennisé. L’enseignement présentiel doit redevenir la norme au plus vite, en mettant en œuvre immédiatement les conditions sanitaires qui garantissent la santé des personnels et des étudiant·e.s, avec le nombre d’enseignant.e.s nécessaire et les locaux adaptés.

Il est temps de reprendre possession de nos campus dans le respect des gestes barrières. Nous demandons que les moyens soient donnés immédiatement pour assurer le retour des étudiant.e.s et des personnels sur les sites de leur université en toute sécurité.

Nous appelons à rejoindre les grèves et toutes les actions pour l’abrogation de la LPR, pour les créations de postes, en défense des statuts et conditions de travail, en défense des franchises et libertés universitaires.

L’assemblée générale décide de ne s’interdire aucun moyen d’action
pour parvenir à stopper la mise en œuvre de la loi.

Elle appelle à participer aux assemblées générales qui se tiendront :
à Aix et Marseille le 1er décembre (modalités pratiques à suivre).

Des dates de mobilisation et d’actions suivront