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vendredi 1er octobre 2021

Blog du syndicat CGT FERC SUP université & INSA Rouen

Salaires, emplois, conditions de travail et d’études, précarité : en grève le 5 octobre pour changer de cap.

Seule l’action collective peut inverser le rapport de force.

Les acquis sociaux sont des conquêtes syndicales.

Où manifester autour des campus ?

Elbeuf, place de la mairie à 17 heures.

Évreux, place de la mairie à 14 heures.

Rouen, cours Clemenceau à 10 heures.

Nos revendications ne manquent pas dans le contexte d’austérité que nous subissons.

Douze ans de gel du point d’indice, 20 % de perte de pouvoir d’achat depuis 2000, ça suffit ! Il n’y a pas de « bonnes » ou de « mauvaises » catégories de fonctionnaires. Exigeons une revalorisation de 20 % du point d’indice ainsi que la fin du gel de la valeur du point, couplées à un vaste plan de titularisation, avec, en préambule aux négociations, une augmentation immédiate de 400 euros pour tous les agents.

Il est urgent de transformer le travail pour transformer la société, de révolutionner la manière de travailler dans une nouvelle logique sociale et respectueuse de la planète. Travailler 32 heures par semaine, retraite à 60 ans à taux plein, semaine de 4 jours sans baisse de salaire, c’est non seulement possible, mais indispensable ! Le financement de ce progrès social émancipateur est à portée de main : arrêt des aides publiques versées au patronat, mise à contribution du capital et de ses revenus en augmentation, déploiement d’une politique salariale de rupture, plus juste et plus humaine.

Dans notre secteur, la loi de programmation de la recherche LPR est une nouvelle occasion manquée : les 0,25 milliards de 2021 sont loin, très loin, des 7,5 milliards annuels jugés nécessaires par les rapporteurs nommés par le gouvernement lui-même avant la LPR. Le plan France Relance qui devait participer à l’isolation thermique des bâtiments voit ses 1,2 milliards d’euros engloutis dans les rénovations d’extrême-urgence en attente depuis des années.

Pour notre université, la dégradation de certains bâtiments est telle que le président déclare en conseil d’administration « qu’on joue avec le feu ». Cependant la santé et la sécurité des femmes et des hommes qui travaillent et étudient n’est pas un jeu. Assurer la santé et la sécurité des travailleuses et des travailleurs constitue, pour un employeur, une obligation non dérogatoire et supérieure à tout pouvoir hiérarchique d’après la directive européenne de 1989, le code du travail article L 41-21-1 ou encore le décret 82-453. Deux ans après la catastrophe de Lubrizol, la CGT Université Rouen continue de réclamer, à la présidence et au CHSCT, une expertise sur la protection des personnels et des étudiants en cas d’accident industriel, encore trop fréquent sur le territoire métropolitain, car potentiellement nous sommes encore en danger.

Contestons aussi :

  • les contre-réformes de la LPR : chaires de professeurs juniors, primes au « mérite » et réintroduction du « suivi de carrière », contrats de droit privé pour les doctorants et post-doctorants, contrats de projets pour tous les personnels impliqués dans la recherche, « CDI » de mission…
  • Le bachelor universitaire de technologie BUT mis en place à marche forcée, mal ficelé, et loin d’être à la hauteur de l’exigence pédagogique d’une formation universitaire.
  • Des moyens indigents en poste et en dotation d’établissement.
    Faisons du 5 octobre un point fort de la rentrée sociale et portons nos revendications.

Pour contacter la CGT Université & INSA de Rouen ou se syndiquer : sees-cgt@univ-rouen.fr

Au bout de ce lien, le site de la CGT Université & INSA Rouen.