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mardi 27 juin 2017

CGT - Université de Lille

Lettre d’information de la CGT FERC Sup Lille 1 - juin 2017

Pont du 26 mai, merci la CGT Ferc-Sup Lille 1 !

Cette année, la direction de l’université a décidé de fermer l’établissement à l’occasion du pont du vendredi 26 mai. Or, les feuilles de congés pour le printemps et l’été avaient dû être retournées par les personnels de l’université dès le début du mois d’avril. Les personnels n’ont été informés que fin avril de cette décision avec l’obligation de poser une journée de congé.
La CGT a dès lors adressé un courrier au Président de l’université en pointant le manque d’anticipation et fait valoir que la procédure légale de consultation du comité technique aurait dû être appliquée en amont de cette décision. Suite à ce courrier de la CGT, le Président a pris la décision d’offrir la journée du 26 mai à l’ensemble des personnels.

Carte multiservice

Les personnels ont été informés par mail du montant du renouvellement de la carte multiservice qui s’élève désormais à 10 €. Le retour des collègues est extrêmement défavorable. Ils ne comprennent pas qu’il faille "payer pour venir travailler". Cette carte est en effet souvent indispensable pour accéder aux bureaux. Le montant de 10 € fait suite à un un vote en conseil d’administration du 3 février où seuls les élus étudiants, CGT et FSU se sont opposés à cette décision. Comment expliquer que les autres élus du CA n’aient pas envisagé que les cartes puissent être dérobées ou perdues ? La CGT, par cette lettre, demande à nouveau à la direction de notre établissement de revenir sur cette décision injuste.

Journée sans voiture

La CGT Ferc Sup Lille 1 avait alerté les personnels dans une lettre d’information diffusée en janvier sur la tenue de la journée sans voiture du 23 mai. A nouveau, nous réaffirmons que nous ne nous opposons pas à un campus plus écologique, mais nous voulons en minimiser les conséquences pour les personnels et aimerions qu’ils se sentent impliqués dans ce processus. Ainsi, les questions que nous posions en janvier sont restées sans réponse. Aucune concertation ni information n’ont été mises en place avec les organisations syndicales. Nous continuons donc à demander l’ouverture au quotidien des parkings du grand stade, la mise en place de douches dans tous les bâtiments ainsi que des abris à vélos sécurisés, l’application de la prime vélo (indemnité kilométrique), et des garanties sur le devenir des parkings désaffectés. Nous avons pu lire dans la presse qu’il est prévu de mettre en place rapidement des interdictions de circulation sur certaines zones du campus et que l’objectif est de parvenir à un campus sans voiture avant la fin de l’année. La moindre des choses serait d’en discuter avec les personnels avant de privilégier un nouveau “coup de communication”.

Fusion des Universités

Depuis quelques semaines, la fusion se concrétise pour certains services. Certains agents se voient contraints à une mobilité géographique pour conserver les fonctions pour lesquelles ils ont acquis une expertise. Ils voient leur environnement de travail se modifier profondément. Les retours de certains agents nous laissent craindre des conditions de travail dégradées avec la complexification des procédures inter-services due à l’éloignement géographique (parfois sur un même campus).
Certains agents viennent de connaître leur cadre préfigurateur. Comment, dans ces conditions, avoir une visibilité pour le fonctionnement du service en 2017-2018 ?

De nombreux risques ont été pointés par l’expertise demandée par les CHSCT et réalisée par le cabinet SECAFI, agréé par le ministère du travail. Le rapport d’expertise propose six préconisations. Cela a conduit les CHCST à produire un premier avis pointant, en particulier, les risques du surtravail ; avis auquel nos employeurs commencent à répondre, puisque c’est leur obligation d’évaluer les risques puis de les prévenir, et qu’ils ont sur cette question une obligation de résultats. A la lecture du rapport final, nous comprenons parfaitement pourquoi la direction avait publiquement exprimée sa grande réserve sur cette expertise à l’automne 2016, et pourquoi, lors du passage du projet de décret de fusion des universités Lilloises au CNESER le 17 mai dernier, nos employeurs ont parlé devant la ministre d’un dossier "à charge", alors même que cette expertise fut menée par des professionnels indépendants issus d’une entreprise certifiée par le ministère du travail !! Et aujourd’hui, en restant dans cette logique visant à récuser la réalité, la direction lance des entretiens de "Qualité de Vie au Travail", sans aucune garantie en terme de confidentialité, sorte de contrefeux visant sans doute à détourner l’attention et qui ne peuvent qu’ajouter de la confusion dans les esprits. Nous affirmons au Président que ces mesures dilatoires ne trompent pas la CGT ! Il est aujourd’hui de la responsabilité des président(e)s de Lille 1, Lille 2 et Lille 3 de mettre en place des mesures rapides pour prévenir les risques pointés dans le cadre de cette fusion. Nos employeurs engagent sur ce point leur responsabilité civile et pénale, car le droit à la santé est un droit fondamental. Rappelons que ce n’est pas aux agents de payer le prix d’une fusion qui s’est faite pour l’obtention de l’IDEX dont ils ne verront pas un centime pour la très grande majorité d’entre-eux.

Contractuels

La CGT Ferc-Sup Lille1 Lille2 s’est associée à la FSU et au SGEN-CFDT pour l’écriture d’un courrier revendicatif sur les conditions de recrutement et de travail des contractuels employés au sein de notre établissement. Nous regrettons les réponses évasives aux interrogations bien légitimes émises dans ce courrier. Ainsi lorsque nous demandons qu’enfin la rémunération des vacataires soit mensualisée, le président annonce qu’une étude est en cours. Pour les BIATSS, nous avons évoqué les problèmes de rémunération, les difficultés spécifiques soulevées par les contrats abusivement qualifiés de "recherche" et le manque de transparence sur le recrutement (une revendication de longue date de la CGT Ferc-Sup Lille1 Lille2 est la création d’une commission présentant l’ensemble des recrutements contractuels et le niveau salarial). Toutes ces demandes ont été rejetées en les renvoyant aux discussions en cours au sein du groupe permanent des trois comités techniques. En pièce jointe vous pourrez trouver la lettre ouverte intersyndicale envoyée au Président sur la situation des agents non titulaires et sa réponse.

Indemnitaire

Certains d’entre vous avez reçu entre janvier et mars une revalorisation de votre régime indemnitaire. Cette hausse était attendue depuis longtemps puisqu’elle avait été promise par Philippe Rollet à la fin de son premier mandat, en 2011. C’est une véritable révolution qui a accompagné l’augmentation des primes, puisqu’elles ne sont désormais plus simplement dépendantes des corps et grades mais elles sont maintenant variables à la tête du client ("selon les fonctions exercées" pour utiliser les ellipses de la techno-structure). La direction de Lille 1 s’est inspirée du RIFSEEP (régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel) initialement rejeté par l’ensemble des organisations syndicales de Lille 1 et dont les décrets d’applications ne sont toujours pas sortis !

Nous vous rappelons que vous avez la possibilité de faire appel des décisions qui vous concernent. Pour cela un simple courrier suffit dans lequel vous pouvez indiquer votre niveau d’expertise ou responsabilité s’il est supérieur à votre emploi type sur le REFERENS, insister sur votre corps s’il ne correspond pas aux tâches effectuées ou insister sur votre niveau de technicité. Il n’est pas trop tard pour cette démarche d’appel puisque aucune date limite n’était indiquée dans les notifications.

Comité Action Sociale de Lille 1

Le CAS Lille1, association de loi 1901, a aujourd’hui plus de 35 ans d’existence. Tous les personnels actifs ou retraités, de Lille 1 en sont membres de droit et dispensés de cotisations (pourquoi devrions-nous payer pour bénéficier d’ une action sociale qui provient des subventions de l’université ?). La CGT-FSU et les personnels motivés ont intégré la direction de l’association depuis plusieurs années. Cet engagement a porté ses fruits avec la relance des activités existantes et le développement de nouvelles propositions grâce à l’utilisation de la subvention de l’université en totalité, à son augmentation, et à l’ajout de permanences. Malheureusement, depuis mars 2016, la nouvelle majorité du CAS (8 sièges sur 15 au CA du CAS) refuse de travailler avec les 7 autres collègues. La CGT regrette ce comportement sectaire qui fait fi de l’intérêt des personnels.

La liste CGT - FSU et personnels motivés, bien que minoritaire d’un siège dans le conseil d’administration de l’association sera vigilante et veillera à ce que le CAS et son modèle ne soient pas remis en cause lors de la création de l’Université de Lille. Bien au contraire, nous souhaitons voir son budget et ses moyens fonctionnels augmenter sur le modèle du CAES du CNRS qui, un peu comme les entreprises privées obtient 0.6 % de la masse salariale pour son fonctionnement. A Lille 1, nous en sommes encore très loin ! Nous voulons également que l’accès au CA soit garanti pour tous les agents sans conditions, une cogestion par les organisations syndicales représentatives (garantie de démocratie et d’indépendance). Nous demandons au président du CAS actuel, de réunir les adhérents de l’association afin qu’ils puissent débattre et se prononcer sur le devenir de leur association.