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Après divers cafouillages et quelques tensions, le nouveau président de l’UPJV devrait être élu ce jeudi 6/02. Depuis début janvier, fac au ralenti, élections en suspens, communication inexistante et tractations politiques en coulisses...
Quelles sont les conséquences sur les personnels et les étudiants ?
Comment en est-on arrivé là ?
Une erreur de calendrier… Des élections mal programmées qui ont conduit à une absence de résultats, et une impossibilité d’organiser d’autres scrutins avant la fermeture de l’université en décembre et la fin de mandant de l’ancien président.
Pourquoi autant de difficulté à élire des personnalités extérieures ? Tout simplement à cause d’une situation d’ex æquo ! Le corps électoral comprend un nombre pair d’électeurs, ce qui a rendu impossible le départage des candidats.
Des élections sous tension
Les personnalités extérieures ont donc soutenu l’un ou l’autre des candidats et la bataille semble avoir fait rage entre les partisans de la liste de Vincent Goeb et celle de l’équipe sortante.
Une situation de déjà-vu
Lors des élections de 2016, l’opposition des deux listes candidates celle de Michel Brazier et celle de Mohamed Benlahsen avait abouti à un blocage similaire. Le président sortant avait bénéficié du soutien de quatre personnalités extérieures et les deux candidats avaient obtenu l’égalité absolue par deux fois (16 voix chacun).
Le vote des personnalités extérieures à l’élection de la présidence de l’université, une disposition de la loi Fioraso
Depuis juillet 2013, la loi détermine le fait que les huit personnalités extérieures, trois nommées par les partenaires de l’université (organismes, collectivités...) et cinq par les membres du conseil d’administration (membres élus et personnalités nommées), votent pour élire le président de l’université.
La CGT FERCSUP exige à ce sujet le rétablissement des conditions de l’indépendance des universités vis-à-vis des pouvoirs politiques et économiques, en garantissant les financements récurrents d’État nécessaires au fonctionnement des établissements universitaires.
Et ensuite ?
Après les élections, pour la CGT, rien ne change ! Nous continuerons à nous battre pour les droits et les conditions de travail de tous les agents... L’expression de la démocratie dans nos établissements ne se réduit pas seulement à la question de siéger ou non dans telle ou telle instance. Pour défendre nos statuts, nos conditions de travail, nos salaires, inutile de compter sur un Président. Ce n’est que par la lutte nationale, tous ensemble et en même temps que nous y arriverons !
La presse aussi en parle ! Cliquez ici pour écouter le reportage d’Ici Picardie :
https://www.radiofrance.fr/francebleu/podcasts/l-info-d-ici-en-picardie-2522760