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mardi 7 juin 2016

Syndicat CGT FERC Sup des travailleur·es de l’Université Paris 8

Exigeons de meilleures conditions de travail pour les contractuel-le-s étudiant-e-s de Paris 8

Les personnels de la Bibliothèque de l’Université Paris 8 réunis en assemblée générale le

jeudi 19 mai 2016, soutenus par la Ferc-Sup-CGT, le Snasub-FSU, le collectif des bas salaires s’associent aux différents mouvements de lutte contre la précarité qui touchent actuellement des établissements de l’ESR et du Ministère de la culture (Bulac, BnF, Bibliothèque Paris 7) et partagent les revendications du Collectif des Précaires de l’Enseignement Supérieur et la Recherche.

Au sein de notre établissement nous dénonçons la situation faite aux contractuels-les étudiant-e-s, dits « moniteurs » employé-e-s par l’Université dont le statut est régi par le code de l’éducation, articles D811-1 à D811-9. Ce type de contrat permet aux étudiant-e-s de travailler à l’université pendant leurs études mais l’université en tant qu’employeur ne leur assure pas tous les droits auxquels ils-elles peuvent prétendre.

Nous demandons, au nom d’un principe d’égalité de traitement entre tous les personnels, que soient enfin appliquées et inscrites dans leurs contrats les clauses suivantes :

  • comptabilisation des heures planifiées comme faites en cas de fermeture exceptionnelle d’un service ou de l’université : blocage de l’université, grève du personnel, problèmes techniques
  • comptabilisation des heures planifiées comme faites en cas de jours fériés et de jours donnés par la présidence
  • paiement des heures non effectuées pour raisons médicales
  • remboursement des frais de transport
  • application du tarif « personnels » le moins élevé au restaurant universitaire
  • exonération des frais d’inscriptions à l’université
  • possibilité de choix entre l’indemnité compensatrice ou des jours de congés

De plus, nous demandons que l’université s’engage à des paiements de salaire réguliers. A titre d’exemple, voici quelle a été la situation en début d’année scolaire.

Pour un emploi débuté fin septembre, le premier salaire a été versé fin novembre ! Et encore il ne correspondait qu’à deux semaines travaillées, soit environ 250€ !
En décembre, en raison d’un« dysfonctionnement administratif », les étudiant-e-s ont été informé-e-s qu’ils-elles ne seraient pas payé-e-s pour ce mois-ci mais seulement en janvier, à hauteur de 80%.

Alors que la campagne de recrutement des contractuel-le-s étudiant-e-s a démarré, il serait souhaitable que cette situation soit résolue le plus rapidement possible.