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mardi 14 mars 2023

Site web CGT FERC Sup Sorbonne Université

On lâche rien ! On peut gagner !

A l’appel de l’intersyndicale, grève et manifestation mercredi 15 mars

Invalides vers Place d’Italie

RDV à 12h45 place Jussieu pour un départ commun
tract intersyndical Sorbonne Université en pièce jointe et appel de l’intersyndicale nationale

Pourquoi on peut gagner et obtenir le retrait de la réforme des retraites ?

Pourquoi c’est maintenant qu’il faut se mobiliser et faire grève ?

A écouter Olivier Veran, le porte-parole du gouvernement, nous serions responsables de tous les maux du pays : sécheresse, catastrophe sanitaire, écologique et alimentaire.

De son côté, Olivier Dussopt, le ministre du travail portant la réforme des retraites, reconnaît que le gouvernement a menti en janvier.

- La Première ministre affirmait que 2 millions de retraité.es verraient leur pension augmenter à 1200 euros. Finalement seuls 20.000, voire 10.000 retraité.es en bénéficieraient chaque année.

- Concernant les femmes, c’est l’étude d’impact du gouvernement qui estime que la réforme va « défavoriser les 120 000 mères qui pourraient partir aujourd’hui à la retraite ».

Le gouvernement essaye de nous faire croire qu’il ne lâchera jamais, mais en réalité il panique et dit n’importe quoi.

Les sénateurs ont empiré la loi contre les retraites

Ils ont rajouté un amendement encourageant les retraites par capitalisation. De son côté, le gouvernement, via un amendement, souhaite d’ici un an remettre sur le tapis l’alignement du calcul des pensions des fonctionnaires sur celui du privé, c’est-à-dire en supprimant le calcul sur 75% du dernier salaire. Après être passée au Sénat, la loi va être examinée vers le 15 mars dans une Commission mixte entre sénateurs et députés, avant de revenir à l’Assemblée nationale.

La loi n’est donc pas encore votée. De plus, rappelons-nous qu’une loi peut être votée sans jamais être appliquée. Ainsi, bien que voté, le Contrat première embauche, qui supprimait les CDIs pour les jeunes, a été abandonné en 2006 suite à une mobilisation massive de la jeunesse.

C’est le moment d’y aller tous ensemble : on peut et on doit gagner !

Après la mobilisation massive du 7 mars à l’appel de l’intersyndicale (3,5 millions de manifestant.es), celle-ci appelle à monter d’un cran avec une nouvelle journée de grève le mercredi 15 mars. Dans plusieurs professions, les salarié.es se sont engagés dans des mouvements de grève très puissants (électricien.nes, éboueur.ses, cheminot.es, dockers, etc.). Rejoignons-les !

La grève est faite pour bloquer la machine. Lorsque les négociations ont échoué, c’est le moyen de pression des salarié.es sur les gouvernements.

- Sans les grèves de 1936, il n’y aurait pas de congés payés,

- sans la grève insurrectionnelle de 1944, il n’y aurait pas la sécurité sociale,

- sans celle de 1968 le salaire minimum n’aurait pas augmenté de 35% (cela correspondrait à 600 euros supplémentaires aujourd’hui soit un Smic à 2 307 euros), les salaires n’auraient pas augmenté en moyenne de 10%, le temps de travail hebdomadaire n’aurait pas été ramené rapidement à 40h. Avec l’obtention de l’échelle mobile des salaires, les salaires et pensions étaient protégés de l’inflation.

- en 1995, un puissant mouvement de grève a permis d’empêcher la réforme des retraites

- sans les grèves de 2006 (et blocage des universités et lycées), le contrat première embauche aurait été mis en place.