"Pour un Service public national d'Enseignement supérieur et de Recherche laïque, démocratique et émancipateur"

Menu ☰

Accueil > Syndicats > Auvergne-Rhône-Alpes > Université Savoie Mont Blanc > Santé au travail > Des droits à faire respecter

mercredi 18 juillet 2012

Des droits à faire respecter

Reconnaissance de l’état physique et psychique du salarié partant à la retraite…

Encore quelques mois, et vive la retraite ! Quelles démarches de prévention faire avant le départ ? Et pourquoi les faire ?

Bien souvent, lors des premières années de la retraite, se révèlent des difficultés, maladies physiques ou psychiques. Celles-ci peuvent avoir pour origine de mauvaises conditions de travail : souffrance au travail, bruit, éclairage, exigüité des locaux, port de lourdes charges, gestes répétitifs, stress…

La Cgt déclare en avril 2008 : « Les situations anormales de travail doivent être reconnues comme altérant la santé des travailleurs, comme entravant le travail et l’efficacité économique des entreprises, commerces et autres services ; celles-ci remettent nécessairement en questionnement l’organisation du travail. La gestion des ressources humaines doit prévenir et supprimer ces situations de souffrance ».

Comment, alors, faire reconnaître l’origine de ces maladies post-professionnelles qui, souvent, n’apparaissent qu’après quelques mois de retraite ?

La santé au travail est un droit. Pour tout salarié, la santé au travail se construit dans un environnement et dans des conditions qui ne le mettent pas en danger ni dans l’immédiat, ni à long terme.

Un important travail de mise en lumière des problématiques de tensions des salariés a été effectué par les équipes de l’ANACT (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail) et de l’INRES (Institut National de Recherche et de Sécurité), pour objectiver ce qui relève des causes professionnelles, tel par exemple le stress.

C’est pourquoi, au cours des derniers mois avant la retraite, le salarié aura soin de rassembler des documents descriptifs et précis, rappelant ses conditions de travail, lors des dix dernières années au moins : description des locaux, du matériel utilisé, des nuisances de toute sorte, de la charge de travail…De plus un rendez-vous avec le médecin du travail ou de prévention, ou en cas d’absence avec le médecin généraliste, devra consigner l’état physique ou psychique du salarié à l’heure du départ à la retraite.

A partir de ce bilan précis et détaillé pourra être analysé l’état de santé du nouveau retraité et vérifié que ses ennuis de santé ne sont pas une conséquence de la « pénibilité au travail ».