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Syndicat CGT Université de Grenoble
La « conférence sociale » de l’UGA a été créée afin de réunir les représentants des personnels des différents établissements-composantes de l’UGA. Cette instance remplace le comité technique commun, instance réglementaire dont la création a été refusée par les directions et présidences lors de la création de l’université intégrée, et devrait être le lieu, au niveau de tout l’établissement de discussion concernant les sujets dévolus normalement aux comités techniques : politiques de ressources humaines, organisation de l’établissement.
La CGT tente de porter dans cette instance les questions concernant l’harmonisation par le haut des politiques RH entre les différents établissements qui composent l’UGA. Force est de constater qu’il devient difficile de porter ces sujets au vu du fonctionnement de cette conférence sociale. Par exemple :
Les élu·es CGT (UGA, INP et ENSAG) ont par ailleurs constaté plusieurs dysfonctionnements, et un manque criant de moyens mis à disposition pour faire fonctionner correctement cette conférence sociale, et ainsi faire avancer les sujets de son périmètre.
Les élus CGT, FSU, Sud Culture Solidaires de la conférence sociale s’inquiètent d’un certain nombre de dysfonctionnements concernant cette instance :
- PV non exhaustif et ne reflétant pas ce qu’il s’est passé en séance.
- Problèmes de diffusion des informations aux élu·es : toutes les informations passent par les établissements plutôt que d’être envoyées directement aux élu·es ; les informations parviennent parfois en décalage avec le calendrier et certaines composantes ne reçoivent pas les documents.
- Mise en place et fonctionnement chaotique des groupes de travail : transmission des calendriers parfois tardive, demandes d’inscriptions aux GT non prises en compte, aucun moyen proposé pour participer aux GT.
- Refus de laisser siéger les suppléants avec les titulaires. Nous nous sommes déjà manifestés lors de la rédaction des statuts de l’EPE quant à la possibilité de laisser siéger les suppléants. Nous continuons à en faire la demande. Cette impossibilité du fait des statuts, nous semble totalement archaïque et entrave la démocratie dans un établissement qui se veut pourtant « d’excellence ».