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lundi 2 décembre 2019

Syndicat CGT FERC Sup Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA)

Droit de grève, la CGT vous informe

  • Que tu sois fonctionnaire titulaire, contractuel en CDD, CDI, apprenti…
  • Que tu sois personnel Biatss, enseignant-chercheur, enseignant, doctorant…
  • Quel que soit ton grade, ta catégorie, que tu sois encadrant ou non…

Tu as le droit et la nécessité de faire grève dès le 5 décembre.

La grève est un droit :

Tu n’as pas à te déclarer gréviste.
C’est à la direction de l’université de constater ton absence. Tu n’as pas à donner d’explication, ni à répondre à toute sollicitation par messagerie.

Si tu es encadrant gréviste, tu n’as pas d’obligation à venir pointer les absents ces jours-là.

Lorsqu’un préavis de grève a été déposé par un ou plusieurs syndicats, tu choisis librement d’exercer ton droit de grève, que ce soit un jour de service habituel ou un jour d’examen.
Personne n’est censé se servir de toi ou t’utiliser en voulant t’employer pour casser la grève ou pour te donner des tâches qui ne relèvent pas de tes missions.
Par exemple, ta hiérarchie n’a pas à te demander de changer tes horaires pour arranger le service.
De même, personne ne doit faire pression ou t’influencer pour t’empêcher de faire grève, en prétextant, par exemple, que tu es indispensable dans le service.

La grève est une nécessité :

Ce mouvement social qui débutera le 5 décembre dans notre pays contre la casse des retraites, élément de solidarité entre les générations, est un enjeu de société.
La grève est utile lorsqu’on a du travail : elle est faite pour bloquer la machine ! Lorsque les négociations ont échoué, c’est le moyen de pression des travailleurs sur les gouvernements.

  • Sans les grèves de 1936, il n’y aurait pas de congés payés,
  • Sans la grève insurrectionnelle de 1944, il n’y aurait pas la sécurité sociale,
  • Sans celle de 1968 le salaire minimum n’aurait pas augmenté de 35% (cela correspondrait à 500 euros aujourd’hui), les salaires n’auraient pas augmenté en moyenne de 10%, le temps de travail hebdomadaire n’aurait pas été ramené rapidement à 40h,
  • Sans celles de 2006 contre la mise en place du contrat première embauche (CPE), les jeunes n’auraient plus le droit à des CDIs