"Pour un Service public national d'Enseignement supérieur et de Recherche laïque, démocratique et émancipateur"

Menu ☰

Accueil > Communication > Communiqué de presse de la FERC - CGT : une nécessité, ouvrir des (...)

mercredi 15 novembre 2006

Communiqué de presse de la FERC - CGT : une nécessité, ouvrir des négociations

La FERC-Cgt a été reçue mardi 14 novembre par le ministre Gilles de Robien.
L’échange ouvert par le Ministre sur la remise en cause des décharges statutaires,
dans le cadre des recommandations de la cour des comptes " preuve que le ministère
de l’éducation nationale est celui qui bouge le plus " (sic), s’est engagé sur la
réforme du décret de 1950 concernant les services des enseignants du second degré.

Pour le ministère, cette réforme se justifie par les orientations européennes,
l’évolution du métier d’enseignant. Elle a pour but de faire reconnaître de manière
réglementaire certaines décharges en lieu et place de l’existant qui ne correspond
plus à la réalité des établissements.
Malgré la présentation du projet au CTPM de décembre, le Ministre a déclaré ne pas
vouloir fermer la concertation avec les organisations syndicales, le temps
nécessaire.

La FERC-Cgt reconnaît, bien évidemment, l’évolution du métier, l’élargissement des
missions des personnels. C’est pourquoi, pour notre organisation il est nécessaire
de suspendre la réforme en cours et d’ouvrir une véritable négociation sur ;

la formation des enseignants. Un cadrage national doit être établi pour les IUFM
dans le cadre de leur rattachement à l’université. Les stagiaires doivent se voir
reconnaître le master à la sortie de leur formation, diplôme pris en compte dans
leur classification.

La réduction du temps de travail avec une prise en compte dans le temps de service
hebdomadaire des personnels des missions de concertation, de tutorat...

La création d’emplois pour répondre aux besoins du service public, administrateurs
de réseaux, par exemple, recrutés dans le corps d’ingénierie de formation.

La stabilité des équipes dans les établissements incompatible avec les services
partagés. Le refus d’un retour à la bi valence en collège qui procède d’une forme de
déqualification des enseignants.

Cette réforme, menée au pas de charge, ne peut se faire sans l’adhésion des
personnels. Sans l’ouverture de négociation, la FERC-CGT appellerait, courant
décembre, ses syndiqués, les salariés à construire le rapport de force nécessaire
pour imposer d’autres choix en matière d’éducation.

Montreuil, le 14 novembre 2006