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lundi 30 juin 2025

Site web du syndicat CGT de l’université Aix-Marseille

Problèmes à ALLSH : épisode 3

Problèmes à ALLSH : épisode 3

Solidarité avec tous les collègues en difficulté à ALLSH

Que ce soit :

  • aux collègues du Bureau des EXamens, du service central de la formation ou de tout autre service d’ALLSH, en souffrance pour cause de dysfonctionnement hiérarchique,
  • aux collègues de la scolarité d’ALLSH surchargés de travail, soumis à la désorganisation et confrontés à la détresse des étudiants parce que les gouvernances de l’UFR et de l’Université ont choisi de ne pas répondre aux appels à l’aide du Bureau des EXamens,
  • et à tous les autres collègues se trouvant dans une situation de mal-être,

la CGT exprime sa plus totale solidarité et met tous ses moyens à leur disposition s’ils le souhaitent.

La CGT ne joue jamais le jeu de la division des salariés

La CGT défend les intérêts moraux et physique des agents. Elle défend les collègues en difficulté. Elle dénonce les dysfonctionnements et les atteintes aux droits. Elle défend tous les personnels, syndiqué.es ou pas. Elle se bat pour l’amélioration des conditions de travail.

Mais jamais la CGT n’attaque, ne pointe ou ne stigmatise des collègues. Jamais elle n’oppose les agents ou les services entre eux.

Et, petite précision qui a son importance, la CGT est totalement indépendante de la gouvernance.

Répondre à la souffrance de nombreux collègues.

Depuis plusieurs mois, la CGT est contactée par de nombreux·ses collègues en mal-être au sein d’ALLSH. Certain.es d’entre eux/elles ont fait des inscriptions dans les registres santé, sécurité, conditions de travail, consulté le service de médecine de prévention des personnels, alerté le SPRE (service pour le respect et l’égalité d’AMU), été placés en arrêt maladie, sous prescription médicamenteuse, etc.

La CGT a alerté les instances de l’université, alerté la direction d’UFR, alerté la gouvernance, informé de la souffrance des collègues en réunions avec la direction et la présidence, proposé des solutions.

Malgré tout ça, rien n’a été fait concrètement par la gouvernance pour améliorer les choses et mettre fin à ces situations ! Pourtant, il faut le rappeler « L’employeur a obligation de mettre en œuvre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleur.euses (article L.4121-1 du code du travail). »

La meilleure défense c’est l’attaque, ou "diviser pour mieux régner".

Le 2 avril, en assemblée générale d’ALLSH, la gouvernance résumait sa stratégie : inverser les responsabilités pour diviser les agents :

  • elle affirmait que 80% des personnels sont des gens motivés, travaillent au service des étudiants, de la composante… De cette façon, les 20% restant ne sont plus des agents en souffrance pour cause de maltraitance, ce sont des agents qui posent problème et ne veulent pas travailler.
  • Les agents du BEX se sont isolés du reste de la scolarité et empêchaient ainsi le fonctionnement normal du service. Là encore, celles du BEX, qui sont en souffrance, deviennent les fauteurs de trouble, celles qui empêchent un fonctionnement normal. C’est une accusation faite pour discréditer un bureau qui donnait toute satisfaction et pour délégitimer leurs demandes. De plus, cette accusation est démentie par de nombreuses preuves d’interactions, y compris conviviales, entre le BEX et le reste de la scolarité.

Face à cette nouvelle attaque contre nos collègues en souffrance, la CGT a choisi la dénonciation publique des souffrances.

Les reproches faits à notre syndicat

  • On nous reproche notre acharnement. Nous répondons toujours présent, dans la mesure de nos moyens, quand des collègues nous appellent à l’aide et nous lâchons d’autant moins que nous les voyons être broyés par la machine. 4 des collègues du BEX qui partent au chômage pour fuir le management toxique, les 8 autres sous traitement médical, comment pourrions-nous lâcher devant une telle injustice ?
  • On nous reproche de ne pas être allés consulter les collègues de la scolarité. C’est vrai. Nous intervenons quand on nous sollicite car nos ressources militantes ne sont pas extensibles. Un partie importante de notre activité syndicale se fait en plus de notre travail, en fonction du temps dont nous disposons et qui est bien réduit par rapport à l’immensité du travail à faire au vu de la situation actuelle à AMU.
  • On nous reproche de stigmatiser les agents d’ALLSH auprès du reste d’AMU. Quand la négociation se heurte à un mur, quand l’alerte sur la souffrance des agents laisse la gouvernance inactive, quand nos interventions en instances restent lettre morte, nous n’avons d’autre choix que de rendre publique la situation. Comme AMU ne nous donne pas la possibilité de communiquer par site ou par composante, nous n’avons que la communication à tous les agents comme possibilité.

Nous continuons notre action.
Le rôle des syndicats c’est de défendre les salariés, pas de jouer la division syndicale, qui ne profite qu’à la gouvernance. C’est bien parce que nous savons de quel coté nous sommes que depuis 130 ans des millions de travailleuses et de travailleurs continuent de faire confiance à la CGT.

La CGT ne déviera jamais de ses principes. Nous serons toujours aux côtés des collègues qui ont besoin de notre aide.

Contactez-nous ! Rejoignez-nous ! Osez la CGT !

Post Scriptum.

C’est dans toute l’université que nous constatons actuellement l’augmentation des dysfonctionnements et du mal-être. Les demandes d’aide pleuvent de tous côtés.

Ce n’est donc sans doute pas un hasard si, de mémoire de syndicaliste CGT à AMU, c’est la première fois que notre syndicat est ainsi attaqué par la gouvernance.