Site web du syndicat CGT de l’université Aix-Marseille
« En 2024, les femmes en France commencent à travailler gratuitement le vendredi 8 novembre à 16h48 (et 15 secondes précisément). Trois statistiques produites par l’INSEE permettent de comprendre les inégalités de salaire en France.
- 13,9 % C’est l’écart de salaire entre les hommes et les femmes à équivalent temps plein. Cette méthodologie permet de rendre compte des différences au niveau européen.
- 4% C’est l’écart de salaire entre les hommes et les femmes à travail égal et compétence égale.
- 23% C’est l’écart de salaire entre les hommes et les femmes tout temps de travail confondu. Cette statistique reflète les différences de volume de travail annuel – les femmes travaillent environ 3 fois plus souvent à temps partiel que les hommes (par choix ou non), et sont moins souvent en emploi au cours de l’année. »
source : Les Glorieuses
Et à amU ?
Le RSU (Rapport Sociétal Unique) intègre une synthèse détaillée sur les écarts de rémunérations (RSU 2022, pp 202-218)
- Pour les titulaires, l’écart tout confondu est de 19% (884€), dû à 80% au fait que les hommes sont majoritaires dans les corps les mieux rémunérés (par exemple 78% des PU-PH sont des hommes). C’est la "ségrégation des corps".
- Pour les contractuels, l’écart est de 4% (101€), dû aussi à 89% à la ségrégation des corps, alors même que 56% des contractuelles sont des femmes.
Questions : à partir de quelle date les femmes titulaires travaillent-elles bénévolement à amU ? Et les femmes contractuelles ?