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mardi 11 février 2020

Hygiène, santé, sécurité et conditions de travail, RPS, tout savoir pour lutter au jour le jour contre les organisations du travail délétères...

Site de La Roche/Yon : la CGT ne se laissera pas intimider ni entraver dans son action syndicale !

Le lundi 11 février 2020, avait lieu sur le pôle universitaire de La Roche/Yon, un CHSCT de site. Le Président de cette instance a souhaité faire une déclaration liminaire où il s’en est pris violemment aux représentants des personnels CGT, les accusant de n’être pas « constructifs » : il a ainsi enchaîné les propos polémiques et agressifs, oubliant de ce fait qu’il n’était pas en position de direction d’une composante, mais de présidence d’une instance où la démocratie sociale doit pouvoir s’exprimer dans le respect des orientations syndicales de chacun. Il a ainsi accusé, par exemple, les représentants syndicaux CGT de fragiliser un agent du pôle en l’accompagnant dans la procédure de déclaration d’un accident de service, que lui, en tant que directeur, ne souhaitait pas reconnaître. Nous rencontrons un certain nombre de collègues en souffrance sur ce site et nous nous faisons leur relais : le président du CHSCT en question voudrait-il qu’on n’en parle plus ? Que selon ses dires, tout ne soit qu’un long fleuve tranquille pour les agents ? Faut-il taire ce qui ne va pas, alors que nous sommes représentants d’une organisation syndicale ?

La CGT FERC SUP de Nantes, par l’intermédiaire de ses représentants, reste toujours dans le cadre légal pour défendre les agents. Notre ligne suivie dans le CHSCT yonnais est la même : faire que l’instance fonctionne selon le décret d’application en vigueur (décret 82 453). Cela peut déplaire à certains, mais c’est ainsi...

La stratégie d’attaque contre une organisation syndicale, voulue par la Présidence yonnaise, ne nous semble pas adaptée : refusant d’entrer dans ce jeu délétère, nous avons rappelé brièvement que depuis notre entrée dans cette instance, le CHSCT de site avait progressé nettement en termes de respect de la législation. Mais, heurtés par le procédé contenu dans cette déclaration liminaire, nous avons tenu à protester contre cette dérive en nous retirant de la séance, après avoir fait cette brève réponse.

La CGT ne se laissera pas intimider par ce jeu de bonneteaux : nous ne cacherons pas la souffrance au travail au sein d’une instance destinée à la mettre en lumière et à la traiter collectivement.

Nous avons notamment, entre autres actions, interpellé la Présidence de l’Université de Nantes hier après-midi, par courrier. Nous lui demandons de bien vouloir prendre à l’avenir, toutes dispositions utiles, pour que les droits des organisations syndicales et de leurs représentants soient respectés dans ce CHSCT, et qu’ils ne soient pas pris pour cibles par la direction de la composante : c’est la condition sine qua non pour que le travail de résolution des problèmes en santé et sécurité au travail reste circonscrit au sein de l’instance.

Cette situation est suivie de près par l’organisme dédié aux conditions de travail de la FERC (OFCT) et par l’instance nationale de la FERC SUP.

La CGT FERC SUP de l’Université de Nantes.