La CGT FERC SUP de Nantes, qui siège en Comité d’Hygiène, Santé et Conditions de Travail d’établissement (CHSCT), constate depuis quelques mois le blocage de la Présidence sur certaines thématiques santé-travail. Malgré deux adresses à notre employeur, nos demandes d’une discussion en CHSCT autour des modalités de garde des enfants des personnels et des étudiants se sont soldées par une fin de non-recevoir assez abrupte (réponses de Mme la Présidente, par courriers mail, en date du 5/11/21 et du 27/01/22).
De même, notre souhait de pouvoir débattre et échanger en instance autour des situations des agents titulaires ou contractuels malades ou accidentés dans le cadre d’une maladie ou d’un accident professionnels, a été « retoqué » par un courrier de notre Présidente.
Force nous est de constater, au travers de ces deux exemples parmi d’autres, et de notre pratique du CHSCT d’établissement que le « dialogue social » avec notre employeur reste à inventer.
Nous relevons encore que les foyers de souffrance au travail sur les campus de Nantes-Université, se répandent, à force de restrictions budgétaires ministérielles et de choix de notre université. A ce sujet, et pour exemples, nous ne pouvons que déplorer qu’en contradiction avec les obligations en vigueur :
a) moins de la moitié des Documents Uniques d’Évaluation des Risques de notre établissement mentionnent les Risques Psychosociaux.
b) plus de 25 % des DUER n’ont pas été actualisés l’année dernière.

La CGT FERC SUP reste ouverte à tous les échanges constructifs qui permettent d’améliorer la prise en compte des conditions de travail.