L’université ne cesse de nous répéter qu’il n’y a pas d’argent.

Pourtant, chaque jour une somme de l’ordre de 14 000 € est dépensée pour un service de sécurité dont l’utilité est plus que discutable.
Sur 10 jours, cela représente la somme de 140 000 € environ.

Pendant ce temps, certain·es contractuel·les étudiant·es ne sont pas payé·es et des contractuel·les voient leurs contrats non renouvelés.

Comme si ça ne suffisait pas, la direction se partage plusieurs dizaines de milliers d’euros de primes pour les postes de DRH, DGS et DGSA.

De l’argent, il y en a donc.

Mais visiblement, pas pour celles et ceux qui font tourner l’université au quotidien.
Cette gestion des ressources humaines est tout simplement honteuse.
Par ces orientations financières, la direction méprise le personnel en sacrifiant les plus précaires sous couvert de l’austérité, alors que les priorités budgétaires affichées montrent bien que c’est un choix politique.

La CGT-UT2J dénonce ces pratiques.
Nous ne pouvons pas accepter que notre travail et notre engagement, ceux des personnels qui doivent faire face chaque jour dans leur travail à l’austérité imposée, soient traités avec un tel mépris.

La CGT-UT2J exige des moyens pour les contractuel·les et les étudiant·es plutôt que la dilapidation des fonds publics dans une sécurité plus que discutable et la distribution de primes entre petits chefs.

Avec la CGT-UT2J, restons mobilisé·es pour un usage des finances publiques gérées par notre établissement plus respectueux de l’ensemble des travailleurs et des travailleuses de l’établissement et tout particulièrement des personnels auxquels ne sont proposés que des contrats précaires.