UPJV. Les personnels et les étudiants se mobilisent. Le président de l’Université répond par l’intimidation contre un représentant du personnel et une représentante des étudiants !

Le jeudi 21 septembre 2023, les étudiantes et étudiants et personnels de l’Université de Picardie, accompagnés par les syndicats FSU, FO-ESR, UNEF, Solidaires Etudiant.e.s et CGT de l’université, ont mené une action syndicale classique à la Citadelle en formant un comité d’accueil pour interpeller le président de l’Université de Picardie sur le scandale de l’absence de solution de parking pour les personnels, les étudiantes et les étudiants sur le site de la Citadelle. Le président de l’Université est alors descendu de sa voiture et s’est dirigé vers le secrétaire de la CGT de l’Université de Picardie, également représentant élu du personnel au CSA d’établissement, membre de la F3SCT, et enseignant-chercheur à l’UFR de Sciences Humaines et Sociales, Philosophie, à la Citadelle. Il a tout de suite pris un ton ainsi qu’une attitude (en rapprochant son visage à quelques centimètres de celui du camarade) très agressive et méprisantes, et a fini en jetant au camarade qu’il n’était « qu’un maître de conf’ » et qu’il avait « cinquante ans de retard ».

Voulant sans doute faire preuve d’équité et de parité, après avoir ainsi tenté d’intimider un représentant élu du personnel, il est venu également repousser d’un geste la présidente de l’UNEF Amiens Picardie, étudiante en sciences politiques, représentante élue des étudiantes et étudiants au CFVU, quand elle a tenté de l’interpeller sur la question du parking étudiant, en répondant, avec beaucoup de mépris, que lui s’occupait de la « réussite des étudiants », et qu’il n’avait donc pas notre temps.

Ce comportement, outre qu’il dénote un manque de maîtrise de soi inquiétant de la part d’une personne qui a sous sa responsabilité 2500 agents dans un établissement qui accueille plus de 25000 étudiantes et étudiants, est évidemment inacceptable, quand il s’adresse, à des syndicalistes et représentante et représentant élus du personnel, des étudiantes et des étudiants

Nous exigeons des excuses publiques dans les délais les plus brefs. Manifester est un droit. Nous n’accepterons pas qu’il soit remis en cause par la violence.