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dimanche 10 octobre 2021

Blog de la CGT FERC Sup Paris3

Société de "conseil" et enquête fonction "scolarité"

Dépenses inutiles

La présidence a engagé une société “conseil” afin de restructurer la fonction “scolarité” et semble faire de même pour “encourager / fluidifier le dialogue au sein de l’établissement”.Si nous sommes en crise budgétaire, comme elle le prétend, pourquoi alimenter des sociétés de consulting privées de nos deniers publics ? Ne vaudrait-il pas mieux les orienter vers la réalisation de nos missions de service public ? Relancer la démocratie universitaire ? remettre en place de véritables groupes de travail, réactiver le groupe RPS, donner des moyens au CHSCT, etc.?

Enquête fonction “scolarité”

Combien coûte cette enquête confiée au privé ? Et pour quels objectifs ?
La direction a déjà explicité ses choix : regroupement des gestionnaires de scolarité en scolarité centrale avec suppression d’un tiers des postes, regroupement des gestionnaires d’études dans la cellule Apogée avec suppression d’un tiers des postes, référents RH des UFR supprimés, création d’un guichet unique pour tous les problèmes de scolarité, etc.
A quoi bon faire une enquête alors que les mesures préconisées sont déjà dans les tuyaux ?
Une telle enquête n’a de sens que si la direction s’engage à prendre le temps de la discussion, à ne pas supprimer des postes, à réellement écouter l’ensemble des collègues, à négocier avec les organisations syndicales et à analyser le travail réel. Et elle doit être menée par des collègues connaissant notre université.
Le boîte de consulting payée par l’université n’avait même pas prévu d’interroger les gestionnaires de la scolarité. Cela reflète une méconnaissance totale de l’organisation du travail et de notre université. Comment leur faire confiance ? Et comment faire confiance à notre direction vu la catastrophe des réorganisations des six derniers mois ?
La scission de la DPIL et la suppression d’un poste au SPS montre que l’université n’est plus capable de traiter les problématiques liées à la santé et la sécurité au travail en temps et en heure. Par exemple, la campagne de test amiante n’est pas lancée…et toutes les demandes du CHSCT tardent à être traitées.
La suppression pure et simple des secrétaires des directions surcharge les services et les désorganise.
La refonte de la DAF et de ses procédures sans concertation a provoqué des incidents qui ont des conséquences néfastes dans la plupart des services…
Partout où l’on passe, on découvre de nouveaux dysfonctionnements…

Nous demandons en urgence un moratoire sur l’ensemble des restructurations d’ores et déjà lancées et une expertise CHSCT pour juger des conséquences sur les conditions de travail.