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Blog de la CGT FERC Sup Paris3
La direction de l’université a présenté les mesures en place à la Sorbonne Nouvelle (voir les différents mails envoyés à tous les personnels). Ces mesures déclinent les directives nationales et sont mises à jour, sans passage au CHSCT.
Il a été précisé que les masques sont obligatoires partout et tout le temps excepté dans les bureaux individuels.
Masques fournis au personnel : 5 par personne (sauf vacataires dans certaines UFR qui pourraient n’en avoir que deux). La direction a refusé de prendre en charge le lavage de ces masques comme l’impose le code du travail.
L’université a fait le choix de diviser toutes les jauges des salles de cours par deux pour respecter le mètre nécessaire et limiter le développement de l’épidémie. Cette mesure interdit le présentiel et impose des cours à distance et/ou des présences alternées des étudiants.
Il est demandé aux étudiant.e.s de ne pas venir à la fac si on a rien à y faire (auto-responsabilisation des étudiant.e.s, pas de filtrage par pastille orange/bleue).
En cas de test positif ou de suspicion, le protocole a été envoyé. C’est l’Agence Régionale de Santé qui est contactée et qui décide des mesures à prendre. Il faut envoyer un message à covid19@sorbonne-nouvelle.fr et mettre en copie la médecine de prévention pour informer l’université.
Depuis des années nous demandons la mise en place d’une procédure simple et efficace pour déclarer ces accidents. Le formulaire en cours à ce jour est peu diffusé, il fait 11 pages, est quasi impossible à remplir sans aide. Il y est même demandé à la victime (qui donc remplit le questionnaire) si elle est décédée ou vivante !!! Kafka !
La DRH a annoncé que les documents existants seront diffusés à tous rapidement et qu’un document plus ergonomique serait mis en place. Il y a urgence car, à ce jour, de nombreux collègues n’arrivent pas à déclarer leur accident et ou n’arrivent pas à se faire rembourser des frais par l’université. On a demandé aussi que les collègues dans ces situations soient traités avec l’empathie nécessaire à ces situations. Ce n’est pas le cas aujourd’hui (pas d’accompagnement, pas de réponse à leurs questions, des difficultés pour se faire rembourser ou pour avoir les documents nécessaires…)
Depuis des années, l’université ne fournit pas les documents légaux obligatoires. Le DUERP (Document Unique d’évaluation des risques professionnels) n’est pas à jour dans toutes les composantes et tous les services. Et aucun plan de prévention n’est mis en place…
Ce n’est pas seulement un problème de document administratif non rendu mais cela à des conséquences sur les conditions de travail et sur la souffrance au travail induite.
On rappelle que la présidence a obligation de résultat pour assurer la santé au travail de tous les collègues : elle a l’ obligation de prendre des mesures adéquates pour rendre le travail plus sain et sûr (Directive européenne 89/391 - La directive-cadre sur la SST).
La direction de l’université a répondu que ce problème serait étudié à l’arrivée de la future conseillère de prévention le 26 octobre (poste qui aura été vacant plus de 10 mois…)
A ce jour, l’université déménagerait l’été prochain. Mais les tutelles et l’EPAURIF veulent que l’université libère le bâtiment de Bièvre en février et que l’ESIT déménage dès avril à Nation.
En ce qui concerne Bièvre, malgré les quelques concessions des tutelles (locaux tampons pour stocker les livres des bibliothèques de Bièvre, salles de cours à la BSB, maintien du CROUS jusqu’avril), la proposition n’est pas acceptable.
Cela impliquerait que la DSIC déménage dès février : comment assurer le support sur Censier de Bièvre ? Si des locaux tampons sont aussi trouvés pour la DSIC, cela impliquerait deux déménagements et du travail supplémentaire alors que la charge de travail explose déjà avec Nation.
Pour le département d’études italiennes et roumaines et le centre de hongrois, là aussi, double déménagement… et plus de bibliothèques pour les étudiants pendant un semestre.
Pour les personnels de Censier et Bièvre, il est indispensable que le restaurant situé à Bièvre reste ouvert jusqu’au déménagement.
Pour l’ESIT, le déménagement aurait lieu en période d’examen… avec tous les aléas et les retards d’un déménagement. Pourquoi ne pas attendre la fin complète de leur année universitaire ?
Les tutelles doivent laisser à la Sorbonne Nouvelle l’usage de tous les sites qu’elle occupe jusqu’au déménagement complet.
Une réunion du comité de pilotage Nation est prévue avec les tutelles le 2 octobre. On en saura plus à ce moment-là, y compris sur d’éventuels retards supplémentaires…
Par ailleurs, on demande toujours un accompagnement de tous les collègues pour ce déménagement… et des espaces suffisants pour travailler dans de bonnes conditions. A ce jour, on n’a pas de réponses sur les bureaux de tailles insuffisantes pour les BIATSS, sur l’absence de bureaux pour les enseignant.e.s et enseignant.e .s chercheur.se.s, sur la gestion des salles de réunions, sur l’organisation du travail sur place pour l’ensemble des collègues dans ce nouveau bâtiment… La nouvelle construction reste un éléphant blanc non adapté à notre travail et nos missions.