Avec le passage au RIFSEEP, les collègues AENES devaient toucher, a minima, les planchers annuels depuis septembre 2015. Le calcul devrait être : la différence entre le montant mensuel touché à Paris 3 (colonne "Montant mensuel P3" dans le tableau) et le plancher sur la période considérée (colonnes de droite), donc comparer les anciennes primes sur 12 mois vis-à-vis des nouvelles primes versées sur la même période. Nous rappelons qu’historiquement, la prime était double au moins en décembre et nous rappelons que notre établissement fait partie des établissements ayant une politique des plus défavorables en ce domaine.

Mais la présidence de l’université en a décidé autrement et grâce à un savant calcul visant à minimiser l’augmentation des traitements, elle a décidé de verser le différentiel de prime en intégrant la prime de fin d’année dans le montant de prime récurrente versée (colonne "Montant annuel (avec prime de fin d’année) divisé par 12" dans le tableau), de comparer l’ancienne prime sur 12 + 1 mois à la nouvelle prime sur 12 mois et ainsi annuler le doublement de prime de fin d’année.

Notre syndicat ne peut que dénoncer un tel traitement des personnels à l’heure où la Direction parle de la nécessaire revalorisation des émoluments des personnels administratifs, elle fait tout pour minimiser les augmentations imposées par la loi.

Quelques centaines d’euros non distribuées aux agents ! Une babiole pour les finances de Paris 3 mais des sommes qui étaient attendues par les collègues pour les fêtes de fin d’année et qui ne viendront pas ! Nous revendiquons, a minima, le paiement immédiat de ces bonus annuels de primes !