"Pour un Service public national d'Enseignement supérieur et de Recherche laïque, démocratique et émancipateur"

Menu ☰

Accueil > Syndicats > Île de France > Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3

mardi 8 octobre 2013

Blog de la CGT FERC Sup Paris3

La politique indemnitaire pour l’enseignement supérieur et la recherche est un problème important, aussi bien nationalement que localement, dans notre Université.

Le point indemnitaire est toujours gelé pour l’année 2013 et probablement 2014, les dernières augmentations n’ayant été que des rattrapages anecdotiques. Cette politique générale entraine de fait des diminutions de traitements et de salaires dans la fonction publique (par rapport à l’augmentation du coût de la vie), ainsi que des diminutions du pouvoir d’achat des agents de l’Etat et des contractuels.

Pour les cas les plus extrêmes, un dispositif de garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA) a été mis en place. Nous invitons les personnels à compléter les documents transmis pour permettre certains rattrapages-. Mais ces « mesurettes » ne permettent absolument pas de s’attaquer aux réels problèmes des traitements et salaires dans la fonction publique.

L’Université étant passée aux RCE et donc à la gestion directe des traitements et salaires de ses agents, de nombreux problèmes et dysfonctionnements sont apparus lors des derniers mois.

Il a été demandé à certains agents de rembourser des « trop-perçus », pouvant aller du supplément familial de traitement à un indice mal calculé. Dans la plupart des cas, ces dysfonctionnements sont du fait de l’administration et non des agents. L’intersyndicale reçue par la Présidente en juin dernier a demandé que, pour les mises en demeure, un échéancier de remboursement soit systématiquement proposé et que l’administration fasse particulièrement attention à la terminologie employée dans les courriers envoyés aux agents. Si les personnels concernés ne peuvent pas rembourser, il leur est possible de faire une demande de remise gracieuse. Il est tout de même surprenant que des agents soient sommés de rembourser des montants (10 euros par mois de « trop-perçus » sur plusieurs années par exemple) perçus de bonne foi par des agents, alors que sur la même période l’Université a mis en place une politique de recrutement de contractuels A+++, payés comme des professeurs d’université pour des fonctions administratives qui devraient être pleinement confiées à des personnels statutaires. Sur cette même période, l’Université a eu du mal à payer ses agents à temps : les primes dues peuvent mettre plus de 6 mois à être payées, les rares heures supplémentaires le sont parfois au bout de plus d’un an ; l’indice négocié par un contractuel à l’embauche n’est pas toujours respecté ; …