Plusieurs collègues n’ont pas touché leur paie fin septembre. Ils ont reçu en fin de semaine dernière le courrier suivant de la DRH :

"... nous nous sommes aperçus à notre grand regret que suite à une erreur technique due à votre changement de position administrative, notre logiciel de paie n’a pas généré votre rémunération de septembre 2022 ;

Nous vous proposons de prendre contact avec l’assistante sociale des personnels, pour mettre en place une aide exceptionnelle. Je vous joins la liste des pièces à lui fournir et je vous remercie de prendre contact avec elle dans les plus brefs délais…”

L’université n’est donc pas en état de payer normalement tous les collègues et refuse de corriger ses erreurs dans des délais raisonnables. Un virement d’avance aurait pu et dû être fait aux collègues concerné·es dès la fin septembre. Mais les tensions et la désorganisation causées par la politique de la Présidence dans ses services est telle que ça ne s’est pas fait. Interrogée en Conseil d’Administration, la direction (présidence, DGS, DRH tous présents) a confirmé et elle entérine le fait que les collègues ne soient pas payé·es fin septembre.

Pire, la DRH propose aux collègues de fournir un dossier complet de leurs problèmes financiers à l’assistante sociale pour avoir droit… à leur salaire ! C’est inacceptable. Les personnels ne sont pas les variables d’ajustement de la désorganisation des services.

La CGT demande que les collègues reçoivent ce jour l’avance à laquelle ils ont droit.

Risque financier non maîtrisé

La fusion de la Direction des Affaires Financières (DAF) et de l’agence comptable a été faite dans la douleur, les départs se sont multipliés, de nombreux et nombreuses collègues ont souffert ou continuent de souffrir. Des tensions sont aussi apparues entre le service financier et la direction de l’université. Résultat : le fondé de pouvoir est parti, la directrice du service est sur le départ… Et ce sont les collègues qui, injustement, payent les pots cassés de la politique catastrophique de notre direction.

La situation montre un risque financier grave et non maîtrisé. Nous rappelons les propos des inspecteurs généraux dans leur rapport : “il sera très difficile de remplacer” la directrice des services financiers “simultanément sur la double fonction’ (affaires financières et comptable) “en cas de nécessité, ce qui constitue un risque de fragilité de l’organisation retenue. C’est pourquoi, la mission recommande d’être extrêmement vigilant de sorte de détecter les éventuels signes de dysfonctionnements qui pourraient être générés par la charge de travail à assumer.”

Une fois de plus, la présidence n’a pas écouté.

Nous demandons aux tutelles d’intervenir pour s’assurer que les paies de tous les collègues soient assurées et en temps voulu. Nous allons intervenir en ce sens auprès des tutelles.