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lundi 18 février 2019

Blog de la CGT FERC Sup Paris3

Etats d’heures du 2ème semestre 2019 : il faut lever rapidement les malentendus et payer tous les collègues enseignants et enseignants-chercheurs sur 13 semaines

 

Les décisions prises dans la précipitation suite au blocage et surtout au lock-out de l’université en décembre dernier laissent les collègues dans l’incertitude sur leur rémunération au 2ème semestre : le CA du 11 janvier a adopté un principe proposé en séance –et donc non écrit- selon lequel les services d’enseignement du premier semestre étaient réputés avoir été faits. De notre point de vue, cela voulait dire que les effets du blocage et du lockout étaient neutralisés, et que les collègues seraient payés comme prévu sur 13 semaines au 2eme semestre. Mais cela ne semble pas vouloir être appliqué de la sorte.

Il est urgent de clarifier la situation : les responsables d’UFR et de département ont envoyé des directives contradictoires aux collègues. La décision de ramener le deuxième semestre à 12 semaines au lieu des 13 prévues dans le calendrier 2018-2019 voté en CFVU pose problème. Sa légalité est d’ailleurs douteuse, puisqu’elle a été prise lors d’une simple réunion entre la direction de l’université et les directeurs de composantes.

Changer les règles de calcul des services en cours d’année entraînerait des inégalités de traitement et des complications sans fin. Les situations de sous-service risquent de se multiplier.

Nous exigeons que tous les collègues –titulaires ou non- soient payés sur 25 semaines de cours sur l’année, comme prévu au départ sur les feuilles de services. Dans le cas contraire, la décision de la présidence sanctionnerait financièrement les collègues, ce qui est inacceptable.

La direction de l’UFR Arts et Médias a décidé, le 5 février dernier, de rémunérer sur 13 semaines ce second semestre, comme fixé légalement en début d’année universitaire. Nous exigeons que la direction de l’université applique ce principe pour l’ensemble des enseignants (titulaires et vacataires).