Merci Patron, chapitre 2 (cf textes précédents sur le sujet : en 2017, en 2021)

Une fois de plus, aucune prime de fin d’année ne sera versée aux personnels titulaires de la Sorbonne Nouvelle. Et comme sous la précédente présidence, l’équipe actuelle a profité du passage au nouveau RIFSEEP pour supprimer cette prime de fin d’année alors même que nous avions obtenu lors des premières années de mandat de l’actuelle équipe dirigeante le versement de cette prime, financée par les reliquats de la masse salariale du budget non consommée (qui de façon régulière abonde le fond de roulement depuis de nombreuses années).

Les nombreux départs de l’université, le non remplacement de collègues et la suppression de postes de BIATSS ces dernières années entraînent une surcharge de travail. Les montants économisés doivent être rendus aux collègues.

Par notre action syndicale, nous avons obtenu qu’une prime soit versée aux personnels contractuels et c’est une victoire, mais on est loin du compte pour ces collègues. A travail égal, salaire égal !

On précise aussi que, contrairement à ce qu’affirme la direction, les primes “socles” à Sorbonne Nouvelle restent au plancher ministériel, donc au plus bas. Par contre, l’annexe du projet de loi de finance pour 2023 montre que ce n’est pas le cas pour les dix plus hautes rémunérations de la Sorbonne Nouvelle. Voir plus bas.

La CGT FERC Sup – Sorbonne Nouvelle exige le versement de cette prime exceptionnelle à l’ensemble des collègues.

Les 10 plus hauts salaires de l’université ont augmenté de 7% entre 2019 et 2021.

On peut lire, à la page 186 de l’annexe du projet de loi de finance pour 2023, que les dix plus hautes rémunérations à la Sorbonne Nouvelle sont passées de 898 000 euros en 2019 (arrivée du président) à 943 000 euros en 2020 (arrivée DGS/DRH) et à 965 000 euros en 2021...

Soit 7% d’augmentation en deux ans pour des salaires moyens sur ces dix plus grosses rémunérations de plus de 8000 euros par mois... Il serait intéressant d’avoir les 3 ou 4 plus grosses rémunérations... A coup sûr bien plus élevées !

Ils prônent les économies (salaires insuffisants pour les cdd qui ont des primes indignes, suppression des primes à la BSG, de la prime vêtement à la BSN ou de la prime de fin d’année... on en passe...) et décident en revanche des augmentations bien supérieures à l’inflation pour leur propre équipe… et dans l’opacité la plus totale (les primes des directeurs de service, de la drh et du dgs ne sont pas présentées en instances).

On est bien loin des promesses du candidat Dakhlia il y a quatre ans.