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dimanche 10 juin 2018

Blog de la CGT FERC Sup Paris3

Communication CGT FERC Sup - Paris 3 - juin 2018 (rémunérations, suite de la mobilation contre la loi ORE, reprise de la migration google...)

Augmentation des CDD et CDI

La loi exige que tous les trois ans la rémunération de nos collègues soit revue.

A Paris 3, au 1er janvier 2013, les collègues CDD/CDI de catégorie C ou B de l’université ont été augmentés de 15 points d’indice (environ 55 euros), après des années sans augmentation. Les catégories A qui n’avaient pas été augmentés pendant 3 ans ont elles aussi eu une augmentation au 1er janvier 2014.

Depuis, plus rien, aucune augmentation pour quasiment tous les collègues ! Leurs salaires nets ont baissé du fait de l’augmentation des charges et de l’inflation.
La présidence répond à la CGT, depuis plusieurs années, qu’elle va y réfléchir. M. Bonafous-Murat a fait de même au dernier CA le premier juin. Aucun échéancier n’a été fourni.

Nous revendiquons pour tou.te.s nos collègues non titulaires un poste dans la fonction publique et en attendant, un avancement sur une grille semblable à celle des ITRF.

Primes des CDD/CDI

Nos collègues CDD/CDI, excepté quelques catégories A bénéficiant d’un traitement de faveur, n’ont pas accès aux primes. Cet accès est devenu possible depuis la LRU et les RCE mais la situation n’a pas bougé à Paris 3. Le CA avait voté en 2012 une intégration partielle des primes dans le salaire pour les contractuels mais Paris 3 n’a jamais mis en œuvre cette mesure. Depuis, des promesses de négociations ont été faites jamais suivies d’effets.

Aujourd’hui, il est possible d’attribuer des primes aux contractuels. Nous demandons une égalité de rémunération entre titulaires et contractuels. On revendique donc pour tou.te.s nos collègues non titulaires un poste dans la fonction publique et, en attendant, des primes équivalentes aux collègues titulaires.

Mensualisation du paiement des vacataires

Le 25 avril 2017, une circulaire (voir en ligne) demandait entre autres "la mise en paie régulière et sans délai des vacations". Depuis la sortie de cette circulaire, la CGT a demandé à plusieurs reprises à la présidence comment elle comptait faire pour mettre en application ce texte réglementaire. Aucun délai n’est prévu et aucune réunion n’est programmée pour le mettre en place. Seuls les cas particuliers remontés sont traités individuellement par la DRH.

La direction menace les rétenteurs de notes en invoquant le respect des textes (par le biais d’une circulaire contestable, d’ailleurs) mais n’en tient pas compte quand il s’agit de payer les collègues en temps et en heure.

Tout le monde doit pouvoir être payé sans délais !

Primes des titulaires

La présidence avait annoncé que les primes des titulaires BIATSS de Paris 3 seraient revues à la hausse. En effet, les collègues de Paris ont les primes les plus basses parmi les universités françaises. Les minima "RIFSEEP" ne sont même pas appliqués pour tous les collègues. Ces promesses ne sont pas tenues à ce jour. Les réunions pour la mise en place du RIFSEEP chez les ITRF et chez les BIB n’ont toujours pas eu lieu et les collègues restent, pour la plupart, sous les minima règlementaires. Pour les AENES, la prime de fin d’année a été intégrée à la nouvelle prime mensuelle afin de faire passer les collègues juste au-dessus du minima.

A nous de définir collectivement nos revendications et les moyens pour les faire appliquer.

Messagerie google

En 2016, nous écrivions : Nos données chez Google sans aucun regard autorisé sur leur utilisation !. Des motions avaient aussi été votées dans les départements (voir en fin de page). Nous n’avons pas changé d’avis et les arguments avancés alors restent d’actualité.

En 2016, nos interventions et celles de collègues avaient réussi à pousser Google à suspendre le déploiement. Une circulaire interdisait aux collectivités locales l’utilisation de cloud non souverain "en prenant soin de prévoir les clauses liées à la localisation, la sécurité, la confidentialité, la traçabilité, l’auditabilité, la réversibilité, la portabilité et l’élimination des données dans le système".

Depuis, l’université a fait pression sur le ministère et le premier ministre pour permettre à Google de reprendre la migration et donc d’avoir la main sur nos données en lui confiant non seulement nos messageries mais aussi les "drive" (espaces de stockage sur le "cloud").

La circulaire, et son application à Paris 3, a été remise en cause.
Google a décidé de reprendre le projet. Cela s’est fait avec l’approbation tacite d’une grosse majorité du CA malgré notre opposition. Les comptes étudiants ont été migrés ces dernières semaines et c’est maintenant le tour des personnels qui ne l’ont pas encore fait. La migration de tous les comptes doit se terminer d’ici la fin de l’été.

Nous avons demandé en CA à voir le contrat qui lie Google à l’université. Il nous a été répondu que c’était un contrat commercial dont le CA ne pouvait avoir connaissance ! Nous avons demandé, a minima, à avoir accès aux parties techniques non commerciales. Rien à faire : tout est encore gardé secret et la présidence affirme que nos données sont en sécurité...

Il n’est pas encore trop tard pour revenir en arrière.

Une messagerie qui fonctionne avec des logiciels libres, hébergée dans le monde universitaire, c’est possible !

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