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mardi 13 décembre 2016

Blog de la CGT FERC Sup Paris3

La communauté universitaire s’oppose au projet de fusion.

La fuite en avant doit s’arrêter au Conseil d’Administration du 16 décembre

Les personnel.le.s, à travers les consultations organisées par les UFR, les étudiant.e.s à travers les élections de leurs représentant.e.s aux conseils centraux, les instances représentatives de l’université (Comité Technique et Conseil Académique) se sont prononcés massivement cette semaine contre le projet de fusion des universités Paris 3, 5 et 7 et la feuille de route qui sera présentée au Conseil d‘Administration le 16 décembre 2016.

Les résultats sont sans appel.

Etudiant.e.s de Paris 3

Les élections ont eu lieu la semaine dernière. Seules les trois listes (SUD, UNEF et UNI) qui se sont présentées contre le projet de fusion ont des élu.e.s au CA et la CFVU. La liste des doctorant.e.s présentée à la CR s’est, elle aussi, prononcée contre la fusion. Les représentant.e.s ont été élu.e.s avec un taux de participation en hausse de 18% par rapport à 2014 (voir résultats sur l’intranet). Les six élu.e.s étudiant.e.s au CA devraient voter contre le projet de la direction.

Personnel.le.s de Paris 3

Des consultations ont eu lieu dans plusieurs composantes, organisées contre l’avis de la direction. Elles ont confirmé le vote de décembre 2014 aux conseils centraux : les collègues avaient voté contre la fusion ! Et ils n’ont pas changé d’avis, contrairement au président, élu sur une liste anti-fusion, mais qui demande au CA, vendredi 16 décembre, d’engager notre université vers la fusion malgré l’engagement très clair sur lequel elles.ils ont tou.te.s été élu.e.s : « l’université ne s’engagera pas sur la voie de la fusion » en 2014.

A l’UFR Art et médias, à l’UFR LLCSE (qui a accueilli aussi le vote d’autres personnels), au département LLFL, à la DIRVED, dans toutes les composantes où un vote a été organisé, les résultats sont compris entre 75% et 100% de NON à la question proposée au CA (voir résultats joints). La participation est proche de celle de la plupart des élections universitaires, même là où le vote a été difficile à organiser.

Ce vote a été dans le même sens dans les instances élues et représentatives consultées à ce jour :

  • au Comité Technique (CT) : 6 contre (3 CGT + 1 FO + 2 CFDT) et 3 abstentions (CFDT) ;
  • au Conseil Académique (CAC) : 39 contre, 13 pour et une abstention (75 % de NON).

Ailleurs dans la COMUE

Paris 7 avait ouvert le bal des consultations. Partout où elles ont été organisées, à savoir dans plus de la moitié des UFR, le non l’emporte. Le rejet de la fusion est unanime. Il est important de noter que les taux de participation sont systématiquement supérieurs à ceux observés lors des élections des conseils centraux.
A Paris 13 aussi, des expressions se sont élevées contre le projet. On peut citer les motions de Bobigny et Saint Denis, mais aussi le CAC de l’établissement.
A P5, P7, P13, les Comités Techniques (CT) se sont prononcés contre ce projet…

Le rejet des personnel.le.s est très majoritaire (entre 75% et 100%). Les résultats des élections des étudiant.e.s aux conseils centraux (100% d’élu.e.s contre la fusion) et le rejet des instances représentatives consultées à ce jour (entre 75% au CAC et unanimité moins 3 abstentions au CT) sont aussi sans appel.

Aucun.e élu.e dans les conseils de l’université n’a de mandat pour engager l’université dans la voie de la fusion.

A quoi bon perdre du temps, de l’énergie et de l’argent dans les mois qui viennent pour un projet qui n’a pas l’adhésion de la communauté universitaire et qui aura donc de grandes chances d’être rejeté lors des prochaines élections ?

Il est temps que les membres du Conseil d’Administration mettent fin à la fuite en avant, en rejetant la feuille de route menant à la fusion proposée au vote du 16 décembre 2016.