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jeudi 11 juin 2020

Syndicat CGT FERC Sup de l’Université Paris Cité

Aucune augmentation du temps de travail, aucune suppression de jours de congés, retrait de la LPPR !

Depuis quand confinement rime avec vacances ? La présidence de l’université, en plein confinement, nous a imposé de prendre 5 jours sur nos congés. A ce jour vous êtes 252 à avoir signé la pétition unitaire CGT-FO-FSU-SNPTES pour le refuser (pour la consulter et la signer cliquer ici). Ce n’était qu’un début. Depuis, dans le cadre de l’harmonisation de la réglementation après la fusion de P5 et de P7, la présidence de l’université a fait des annonces concernant le temps de travail des BIATSS. Il nous serait demandé de travailler 38h par semaine, et nous n’aurions plus 50 jours de congés, mais 47 !

La CGT FERC SUP Université de Paris réitère son opposition à toute augmentation du temps de travail et à toute suppression des jours de congés.

Après notre communiqué du 4 juin alertant l’ensemble des collègues sur cette question, des premiers retours nous sont arrivés : beaucoup d’entre vous n’acceptent pas. La colère est grande. C’est légitime !

Une question se pose : pourquoi l’université veut nous faire travailler plus ? Alors que l’immense majorité des personnels est en travail à distance jusqu’aux vacances d’été ? Et que nous sortons tout juste d’une période de confinement compliquée ?

Elle invoque le rapport de la cour des comptes et des textes réglementaires. Au lieu de vouloir nous faire travailler plus, l’université devrait recruter des titulaires afin d’alléger la charge de travail importante que nous subissons déjà.

Nous savons que l’objectif du ministère et de la direction est la réduction à terme des effectifs. Cela aboutirait à une dégradation considérable de nos conditions de travail.

En faisant cela l’université anticipe sur les conséquences de la Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) que le gouvernement veut faire passer. En effet la ministre de l’enseignement supérieur l’a annoncé : la LPPR intégrera notamment les préconisations de la cour des comptes et augmentera le temps de travail des BIATSS de 9% en moyenne. Cette loi nous l’avons combattue dès le 5 décembre quand les personnels des universités ont rejoint les grèves des autres secteurs pour le retrait de la réforme des retraites. Nous disons : retrait de la réforme des retraites, retrait de la LPPR.

Aucune augmentation du temps de travail, aucune suppression de jours de congés, retrait de la LPPR !

La présidente de l’université veut aller très vite. Elle souhaite faire voter ses mesures au Comité Technique du 23 juin prochain pour une application dès la rentrée au 1er septembre. Le gouvernement aussi veut aller vite. La LPPR sera présentée au Conseil National de l’Enseignement Supérieur Et de la Recherche (CNESER) dès ce vendredi 12 juin, le but étant de la rendre applicable au 1er janvier 2021. Un rassemblement est prévu vendredi 12 juin à 13h30, place de la Sorbonne à l’appel de la coordination nationale des facs et labo en lutte. Nous y serons présents pour refuser l’augmentation de notre temps de travail qui n’a qu’un seul but : faire des économies sur la masse salariale. Nous vous invitons à vous y rendre. Bien sûr, pensez à prendre votre masque avec vous.

La CGT FERC SUP de l’Université de Paris revendique :

  • Aucune augmentation du temps de travail ni annuel ni hebdomadaire
  • Aucune diminution des jours de congés
  • Retrait de la LPPR
  • Des moyens pérennes pour la recherche hors de la pression des lobbys
  • Pour une recherche et un enseignement supérieur publics, gratuits et de qualité
  • Augmentation des salaires, création de postes statutaires et titularisation des contractuels

le 11 juin 2020,

La CGT-FERC-SUP-UP (Université de Paris)

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