Chères et cher collègues, 

Le 5 avril, rejoignons la marche bruyante pour la biodiversité ! A l’initiative du collectif Scientifiques en rébellion, cette manifestation vise à dénoncer l’omniprésence des pesticides et leur impact dévastateur sur la santé et les écosystèmes.

La CGT Muséum, aux côtés de l’Union départementale de la CGT Paris et de l’Alliance écologique et sociale soutient pleinement cette mobilisation.

En tant qu’agent·es du Muséum, attaché·es à son histoire et aux sciences naturelles, nous ne pouvons rester indifférent·es. La préservation de la biodiversité est au cœur de nos engagements et de nos métiers.

Notre établissement est le point de départ de cette grande marche, qui partira du jardin des plantes à 14h vers le ministère de la santé.

Soyons nombreux·ses pour faire entendre notre voix ! Rendez-vous le 5 avril à 14h devant le Muséum !

Le syndicat CGT Muséum

PESTICIDES : POISON LÉGAL, SCANDALE SANITAIRE ET ÉCOLOGIQUE - LE 5 AVRIL, MARCHONS POUR LA BIODIVERSITÉ

Les pesticides sont le symbole d’une agriculture qui nous conduit à la catastrophe. Ces biocides – littéralement « tueurs de vie » – ne font aucune distinction : agriculteur·rices, consommateur·rices, usager·es, écosystèmes, toutes et tous sont exposé·es.

LA FRANCE, CHAMPIONNE DES PESTICIDES
Chaque année, 75 000 tonnes de pesticides sont produites en France et 65 000 tonnes sont utilisées. Notre pays est le deuxième plus gros marché européen et l’un des principaux consommateurs mondiaux. 90 % des pesticides sont utilisés en agriculture, les collectivités et les particulier·es répandent les 10 % restants. Par conséquent : l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, les sols que nous cultivons et même nos propres corps sont contaminés.

UN FLÉAU OMNIPRÉSENT
Les pesticides sont partout, quel que soit notre lieu ou mode de vie. Il n’est plus à démontrer leur lien avec l’explosion des cancers, des maladies dégénératives et des perturbations hormonales. A l’heure du « réarmement démographique » exigé par le gouvernement, ces perturbateurs endocriniens affectent la fertilité humaine et compromettent la santé des générations futures.
Mais les dégâts qu’ils causent ne s’arrêtent pas là : ces biocides détruisent les insectes pollinisateurs, ravagent les sols, polluent les rivières et accélèrent l’effondrement du vivant menaçant dangereusement les récoltes.

LOBBIES ET COLLUSION POLITIQUE : UNE EMPRISE TOXIQUE
Malgré leurs ravages, leur interdiction reste bloquée, voire détricotée.
Pourquoi ? Parce que les multinationales de l’agrochimie exercent une influence écrasante sur les décisions politiques. Des géants comme BASF, Syngenta et Byaer-Monsanto s’infiltrent dans les institutions, verrouillant toute tentative de régulation efficace. Ils sont soutenus par des syndicats agricoles influents comme la FNSEA ou la Coordination Rurale, cette dernière alliée de l’extrême droite.
Tant que ces intérêts priment sur notre avenir, les pesticides continueront d’empoisonner nos vies.

LE 5 AVRIL, MARCHONS POUR UN PRINTEMPS SANS POISONS !
Face à cette situation intenable, nous ne pouvons plus rester spectateur·rices. Un autre modèle agricole est possible : une agriculture sans poison, fondée sur l’agroécologie et le soutien aux paysan·nes en transition écologique.
Nous avons déjà trop attendu !

LE 5 AVRIL, MARCHONS POUR LA BIODIVERSITÉ
Le samedi 5 avril à Paris, rejoignez-nous pour une marche vivante et bruyante afin d’exiger la fin des biocides et la construction d’un avenir sans poison.
Faisons entendre notre colère et notre espoir !

MANIFESTATION UNITAIRE À PARTIR DE 14 H, du Muséum national d’histoire naturelle vers le ministère de la santé

L’Union départementale CGT Paris