Le syndicat CGT Muséum vous propose un départ groupé à 13h30 devant la Grande Galerie de l’Evolution pour rejoindre la manifestation du 8 mars, journée internationale de lutte pour le droit des femmes, qui partira de République à 14h.
Lors de la manifestation, n’hésitez pas à nous retrouver : les drapeaux du syndicat CGT Muséum seront notre point de ralliement dans le cortège.

Nous sommes couvert par un préavis de grève de notre fédération, la CGT FERC (voir en pièce jointe). Vous pouvez donc vous mettre en grève pour cette journée de revendications pour l’égalité entre les femmes et les hommes.

Rappel : votre supérieur·e n’a pas le droit de vous demander à l’avance si vous serez en grève, ni d’exiger de vous signaler gréviste. C’est à elle/lui de constater votre absence, le jour de la grève.

Vous trouverez ci-dessous un message de la commission féministe de la CGT Muséum, sur les revendications liées au congé de santé hormonale.

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Message de la commission féministe de la CGT Muséum

Chères et chers collègues,

le 8 mars est la journée internationale de lutte pour le droit des femmes. Au travail, ce qui touche à la santé des femmes, et plus largement des personnes menstruées, en particulier les règles douloureuses et les difficultés liées à la ménopause, reste largement tabou. Pour répondre aux inégalités femmes-hommes au travail, il est pourtant urgent de prendre en compte la santé des femmes au sens large.

En effet, en France,

• 1 femme sur 10 est atteinte d’endométriose (maladie chronique associée à des douleurs aiguës lors des règles)
• 44 % de femmes manquent le travail du fait de leurs menstruations
• 65 % de femmes rencontrent des difficultés liées à leurs règles au travail
• 1/3 des femmes subissent des commentaires négatifs en lien avec leurs règles
• 20 % des femmes sont en difficulté concernant l’achat des protections hygiéniques (précarité menstruelle)
• 87 % des femmes sont touchées par au moins un symptôme de la ménopause.

Ces difficultés et ces douleurs pèsent :

• sur la rémunération lorsque la douleur empêche de se rendre au travail et que le jour de carence s’applique ;
• sur l’exercice du droit à congés : certaines personnes sont amenées à poser plusieurs jours de congés par an, les douleurs ou symptômes étant récurrents.

Le congé menstruel est un droit acquis dans plusieurs universités (Angers, Rouen, Bordeaux-Montaigne, Sorbonne-Paris-Nord, Clermont-Auvergne, UPEC, ...), collectivités (Saint-Ouen, Lyon Métropole, ...) et entreprises privées. Plus d’une cinquantaine d’exemples effectifs sont à ce jour recensés en France (https://umap.openstreetmap.fr/fr/map/recensement-des-mises-en-place-du-conge-hormonal_1160726#6/48.012/2.043).

Avec 53 % de femmes parmi son personnel (chiffres 2022 ; hors étudiant.es de Master), le Muséum doit agir.

Le congé menstruel est une avancée significative, mais nous tenons à ce que la santé hormonale au sens large soit prise en compte. Nous demandons donc la mise en place d’une autorisation spéciale d’absence (ASA), à hauteur de 20 jours par an, pour les personnes rencontrant des difficultés liées aux règles douloureuses, à la ménopause et aux traitements hormonaux.

Nous demandons un droit applicable sans justificatif médical, sans jour de carence, ni délai de prévenance pour toutes les personnes qui en ont besoin, quel que soit leur statut : agent.es ou étudiant.es.

Retrouvons-nous sous la bannière Muséum lors de la manifestation organisée pour la journée internationale de lutte pour le droit des femmes, samedi 8 mars !  

Départ 14h place de la République.

Pour faire valoir vos revendications et pour participer à la construction du mandat de nos délégué.es, n’hésitez pas à vous organiser avec nous en adhérant au syndicat CGT du Muséum !

Pour nous contacter :syndicat-cgt-mus@mnhn.fr

Le syndicat CGT Muséum
Le 5 mars 2025