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vendredi 8 décembre 2006

Syndicat CGT Université de Grenoble

Mobilisation solidaire contre la précarité

intersynd
SNCS-FSU SNESup-FSU FERCsup-CGT
SGEN-CFDT Solidaires Isère SNPREES-FO
SNPTES-UNSA Collectif des Précaires à Stendhal CNT-éducation 38

Après 7 années de contrats CDD renouvelés tous les ans une bibliothécaire est mise à la rue : « Votre emploi n’est pas pérenne et nous n’avons pas l’obligation de vous proposer un CDI ». C’est dans le plus grand mépris que la présidence de l’université Joseph Fourier vient de lui faire savoir que son contrat ne sera pas renouvelé en janvier 2007. Après plusieurs interventions syndicales, la seule issue évoquée par l’UJF est un déclassement sur un nouveau CDD avec perte de salaire et ne correspondant pas à ses compétences : c’est inacceptable !

Nous exigeons que l’UJF applique sans délai la loi du 26 juillet 2005 :
transformation en CDI de son contrat, sans perte de salaire, ni déqualification

Dernière minute : Après une entrevue intersyndicale, le 5/11, le Président a accepté de refaire une proposition prenant en compte tant le niveau de compétence que l’aspect salarial sous quinzaine ... ( à suivre donc !)

Dernière minute (bis) : la proposition généreuse en question est....un CDD de 10 mois ! Avec 70 points d’indice de perte de salaire !

Mais ce cas n’est pas unique et ils sont tous scandaleux !

Parmi les collègues IATOS, trop nombreux sont les précaires, que ce soit les 185 de l’UJF qualifiés cyniquement par la présidence « de CDD permanents », les 125 de l’INPG, les 70 contractuels de Stendhal ou les 200 de Pierre Mendès France (30% des IATOS dans ces universités), que ce soit dans les EPST comme le CEMAGREF où les titulaires ne sont plus majoritaires. Un travail d’enquête précis est en cours dans toute la communauté universitaire grenobloise pour recenser toutes ces formes de précarité et mettre sur la table tous ces dossiers. Cette précarité est aussi bien installée chez les enseignants et les chercheurs (post doc, vacataires, ATER, etc)

Ces collègues font le même travail que les titulaires. Ils sont indispensables au bon fonctionnement de l’Université, sont sous-payés, souvent à temps partiel imposé, et n’ont aucune sécurité de l’emploi. Leurs licenciements sont monnaie courante et passent en général malheureusement inaperçus. Souvent sans progression de carrière, ils ont les plus mauvaises conditions de travail. Et ces « ils » sont souvent des « elles » !

A l’UJF, comme à l’INPG, l’UPMF et Stendhal, le déficit de postes statutaires selon les critères ministériels est énorme : ceci sert de prétexte pour institutionnaliser la précarité à l’université !
Au delà de l’aspect humain, la précarisation de l’emploi est une menace pour le statut des titulaires et affecte la qualité du service public d’enseignement supérieur et de recherche.

A travail égal, salaire et statuts égaux

Nous sommes tous concernés. Tous ces collègues doivent être titularisés. La riposte doit donc venir de tous les personnels afin de porter en urgence les revendications suivantes au niveau local comme au niveau national :
- Plan de résorption complète des emplois contractuels par titularisation
- Création des postes statutaires correspondants

Dans l’immédiat :
- Garantie de continuité d’emploi pour tous les précaires avec progression de carrière
- Arrêt du recours à toutes les formes d’emplois précaires !

contacts :
CGT :cgt@ujf-grenoble.fr, SNCS/FSU : sncs@listes.grenoble.cnrs.fr, SNESup/FSU : jean-francois.daian@hmg.inpg.fr, Solidaires Isère : solidaires.isere@wanadoo.fr, SNPREES-FO : Henri.Galy@imag.fr, SGEN-CFDT : sgencfdt@grenoble.cnrs.fr, SNPTES-UNSA : snptes-unsa@ujf-grenoble.fr, CNT-éducation 38 : educ.38@cnt-f.org

Voir les signatures papier recueillies le 23/11/06 :
Cliquez ici.

Pétition en ligne fermée