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dimanche 3 février 2019

Le Conseil Social d’Adminitration ou CSA (ex-CTE) concerne l’organisation des services, à la différences des CP (commissions paritaires) qui, elles, s’occupent des personnels.

Compte-rendu du CTE du 29 janvier 2019

Le comité technique d’établissement du 29 janvier s’est déroulé à la Présidence.
Une grande partie des points concernait la Nouvelle Université à Nantes à laquelle s’oppose la CGT FERC SUP de Nantes.

Que retenir de cette première réunion de l’instance après les élections ?

1) La CGT a proposé une série d’améliorations du règlement intérieur du CTE afin que son fonctionnement soit démocratique. Un grand nombre de ces amendements a été adopté.
2) La "gouvernance" de la NUN proposée par la Présidence a été refusée : le vote contre l’a emporté (la CFDT s’est abstenue).

La CGT a été la seule organisation syndicale à lire une déclaration liminaire, que nous reproduisons ci-dessous :

Janvier, c’est la période des vœux.
La CGT FERC-SUP de l’Université de Nantes souhaite donc :

- que notre université ait encore durablement les moyens de fonctionner et d’investir.
- que les services administratifs et techniques, les personnels enseignants aient les moyens de travailler sans surmenage, sans stress du travail.

Il est hélas fort probable que tout cela en reste à l’état de vœux pieux car tout d’abord, quels sont les moyens dédiés à l’Enseignement Supérieur public ? L’Etat, le gouvernement nous les rationnent. L’enseignement supérieur public n’est pas sa priorité, et le gouvernement n’accompagne pas la croissance démographique étudiante.

Qu’en est-il maintenant pour les personnels ?

Engagés fortement au service des usagers qui leur témoignent quotidiennement leur gratitude, ils ne sont pas reconnus par l’État comme cela devrait l’être.
Ils voient leurs carrières bloquées, leurs avancements bridés, la valeur de leur point d’indice gelé, leurs postes supprimés, les départs en retraite non remplacés. Comme si cela ne suffisait pas, avec la NUN, se profile à l’horizon un changement majeur de l’identité de notre Université, un changement que vous voulez nous imposer au pas de charge.

Que se passe-t-il enfin pour les usagers ?

Nous saluons la prise de position de l’Université de Nantes sur les frais d’inscription des étrangers. Mais nous sommes inquiets pour nos étudiant.es. Soumis aux procédures de Parcours SUP, souvent confrontés à des problèmes de logements trop chers, à des APL en baisse, souvent obligés de travailler en parallèle pour payer leurs études, nos jeunes eux aussi, souffrent d’un manque d’ambition du gouvernement et de notre société.

Voici enfin le fil d’Ariane des positions à venir de la CGT dans les instances de cette Université : nous refuserons toujours la mise en concurrence des composantes, une logique de management et de gestion qui emprunte son vocable et sa manière de faire au privé. Nous ne sommes pas une marque, nous ne sommes pas dans une compétition, nous ne sommes pas dans l’excellence autre que celle du service public, et des valeurs humanistes et sociales qui le sous-tendent !

D’une manière générale, et parce que l’action syndicale de FERC SUP se situe aussi dans une dimension interprofessionnelle, nous affirmons ici notre inquiétude vis à vis de la conjoncture politique et sociale vécue par les travailleurs de notre pays : l’exaspération le dispute à la révolte, le sentiment d’injustice est à son paroxysme, les tensions s’exacerbent, la misère sociale s’étend. Les salariés du privé, les retraités, les jeunes, les agents de la fonction publique, les petits artisans subissent depuis trop longtemps une politique ultralibérale : revalorisation des salaires, des traitements, des pensions, fin du précariat, consolidation du code du travail et des instances paritaires, établissement d’un impôt plus progressif et juste, voilà autant de chantiers dont l’urgence est évidente, si l’on ne veut pas que la société
française se fracture définitivement.

FERC SUP Université de Nantes