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mercredi 16 octobre 2019

Blog de la CGT FERC Sup Paris3

Fin de la déPrime à la Sorbonne Nouvelle ?

La présidence a proposé au Comité Technique du 14 octobre dernier la mise en place d’une prime exceptionnelle de fin d’année sur les crédits non consommés de la masse salariale, de manière distributive (inversement proportionnelle aux salaires et traitements des personnels), incluant les personnels administratifs contractuels. Les montants s’échelonnent de 260 euros pour les plus hauts salaires et traitements à 690 euros pour les plus bas salaires (voir document joint). Il s’agit là d’une réelle avancée sociale. Pour la première fois, les personnels contractuels toucheront des primes, celles-ci seront de plus inversement proportionnelles aux revenus (afin de « lutter contre la fragilité économique des personnels ») et, contrairement aux années précédentes, les reliquats de la masse salariale sont redonnées aux membres du personnel et ne serviront pas à alimenter le fond de roulement pour le déménagement à Nation.

C’est incontestablement une bonne nouvelle de voir s’inverser enfin la politique de pénurie sur les primes à l’université. Le document a été voté en CT. Il doit l’être en CA avant mise en paiement sur les fiches de paie de décembre.

Il s’agit d’une première étape, des primes mensuelles devront être mises en place. Nous demandons dès 2020, l’augmentation des primes mensuelles des BIATSS et contractuels vers ce qui se fait de mieux :

  • augmentation des CDD/CDI tous les trois ans (avec rétroactivité) ;
  • l’augmentation des primes : pour commencer, 100 euros par mois d’augmentation de primes mensuelles pour les titulaires et les contractuels dès le 1er janvier 2020. Ou à la proportionnalité inverse au salaire car c’est une forme de justice pour aligner vers le haut les plus bas revenus ;
  • une CDIsation dès la deuxième année de contrats pour sortir les collègues de la hantise du non renouvellement de contrat, la cdisation n’étant qu’une étape avant la titularisation ;
  • le remplacement immédiat et systématique des collègues parties ou en congés maternité ;

Ces mesures sont indispensables pour nos fins de mois mais aussi essentielles pour le bon fonctionnement de l’université. Il faut stabiliser les collègues à Paris 3 et redonner un sens à leur travail, en améliorant les conditions de travail, en agissant contre la précarité mais aussi en réévaluant les rémunérations des agents pour qu’elles soient équivalentes à celles de nos collègues des universités voisines.

Pour la mise en place de ces mesures, nous demandons l’ouverture de négociations.