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UFSE-CGT
Articles
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En grève et en manifestations le 8 mars 2024, pour les droits des femmes, l’égalité salariale et contre les discriminations
27 février, par baille — Expressions, uneToutes et tous concerné.es :
Cette grève nous concerne toutes et tous car femme, homme, transgenre et plus, dans le privé ou la Fonction publique, en activité ou privé.es d'emploi, à la retraite, nous ne pouvons pas accepter qu'une société tolère et se construise encore sur des postulats de domination, sexistes et discriminatoires.La lutte pour les droits des femmes est un levier puissant pour rouvrir la question sociale et renouveler le combat de classe. Être féministe, c'est vouloir transformer la société, ne pas se satisfaire de l'ordre établi. C'est se mobiliser pour gagner un monde plus juste et plus égalitaire.
Violences sexistes et sexuelles au travail :
En France, on compte environ 170 viols ou tentatives de viol par jour dont 10 sur le lieu de travail. En milieu professionnel, 80% des femmes se disent victimes de sexisme, 30% de harcèlement sexuel. 40% de celles qui l'ont signalé considèrent que le règlement leur a été défavorable. Les cas de violences sexistes et sexuelles existent tout autant dans la Fonction publique d'État. Les difficultés à les faire reconnaître, à protéger les victimes et à ce que l'agresseur soit sanctionné à la hauteur sont tout aussi réelles.Lire la suite dans le tract UFSE-CGT en téléchargement
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Mayotte ne peut plus attendre !
26 février, par baille — Originaires d'Outre Mer, uneEn déplacement à Mayotte, Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, s'est empressé de déclarer la volonté de la Macronie de mettre fin au droit du sol à Mayotte.
Après la loi Asile et Immigration, la confirmation par Gabriel Attal dans son discours de politique générale de sa volonté de transformer l'Aide Médicale de l'Etat par décret, une telle annonce confirme les passerelles existantes entre la Macronie, la droite extrême et l'extrême- droite.
S'attaquer au droit du sol à Mayotte, c'est en fait vouloir le remettre en cause partout, c'est affaiblir toujours plus la République et attaquer ses principes d'unicité et d'indivisibilité.
L'urgence est à la mise en œuvre d'autres politiques !
Depuis bien trop longtemps, les conditions de vie et de travail des Mahorais.es ne cessent de se dégrader.
Le taux de chômage est de l'ordre de 30%. Environ, 77% des habitant.es vivent sous le seuil de pauvreté. Le niveau de vie médian est 7 fois inférieur à celui constaté au plan national.
L'urgence consiste donc à créer les conditions d'un développement humain durable à Mayotte.
Cela passe, entre autres, par la reconquête et le développement des services publics, de politiques publiques, de la Fonction publique dans différents domaines qu'il s'agisse de l'eau, de la santé, de l'éducation, de la justice, de l'accompagnement social, de la formation professionnelle, du logement, pour ne citer que quelques exemples.
De telles dynamiques nécessitent un plan pluriannuel d'investissements publics. S'agissant des fonds publics d'ores et déjà mobilisés, l'UFSE se prononce pour la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire mandatée pour contrôler l'usage de ces derniers.
L'UFSE réaffirme que le droit du travail, les conventions collectives ou encore le droit de la sécurité sociale doivent s'appliquer.
Elle réaffirme le droit à la sécurité et à la protection des habitant.es de l'archipel, y compris des agent.es publics. C'est aussi dans ce sens que les pouvoirs publics doivent agir.
L'UFSE exige que des réponses urgentes soient apportées !
Mayotte ne saurait attendre plus longtemps.Montreuil, le 26 février 2024
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L’ancien directeur de l’agence Frontex monte au Front / Rassemblement national !
26 février, par baille — Europe, uneLe Rassemblement national a rendu publique la candidature de monsieur Fabrice Leggeri sur sa liste aux élections du parlement de l'Union européenne du mois de juin prochain. Monsieur Leggeri a été directeur de l'agence Frontex de novembre 2014 à avril 2022.
Agence européenne créée en 2004, Frontex est chargée du contrôle et de la gestion des frontières extérieures de l'espace Schengen.Rappelons que différents rapports relayés par la CGT, par différents médias et par des associations œuvrant pour les droits de l'Homme ont mis en lumière des pratiques contraires aux droits humains : maltraitance, expulsion de mineurs non accompagnés, utilisation de sédatifs, non-respect du secours en mer ; autant de fautes et de délits graves commis en toute impunité.
La CGT avait alors alerté par communiqué les parlementaires nationaux et européens pour demander qu'une enquête soit faite sur cette agence supranationale. La CGT Douanes alerte, depuis 2015, sur l'opacité des moyens Frontex alloués à la DGDDI pour le contrôle migratoire en mer. Elle s'interroge plus largement sur la gouvernance et le financement de cette agence.
C'est à la suite d'une enquête de l'Office de lutte antifraude de l'Union européenne portant notamment sur ces cas présumés illégaux de refoulement de migrant.es que monsieur Leggeri a démissionné en 2022.In fine, la montée au front de monsieur Leggeri sur la liste du Rassemblement national est la suite logique de ces pratiques xénophobes et contraires au droit international, notamment le droit maritime qui sanctuarise le sauvetage en mer. Force est de constater que cette candidature confirme l'existence de passerelles entre la (haute) Fonction publique et l'extrême-droite.
À quelques semaines du vote aux élections européennes, nos organisations réaffirment leur engagement plein et entier pour :
- Une Fonction publique fondée sur les principes d'égalité de traitement, de responsabilité et d'indépendance, respectueuse du droit international ;
- Le respect des droits des personnes étrangères, des migrant.es, au sein de l'Union européenne, de l'espace Schengen, dans chaque Etat et, a fortiori, en France ;
- Des frontières extérieures qui ne soient pas des zones de non-droit et d'irresponsabilité mais que les droits internationaux et européens y soient respectés ;
- L'imposition d'un contrôle démocratique et transparent des missions que chaque Etat effectue pour le compte de Frontex.
Nos organisations CGT Douanes, CGT Finances et UFSE-CGT, réitèrent aussi leur demande d'abrogation de la loi Asile et immigration et leur opposition à toute velléité de remise en cause du droit du sol.
Avec l'entrée au Panthéon de Mélinée et Missak, c'est de fait le groupe Manouchian qui accède à la plus haute reconnaissance de la France. Elles et ils étaient d'origine et de confession diverses.
Internationalistes, elles et ils sont un symbole de la lutte pour la liberté, l'égalité, la fraternité, la paix : les valeurs du service public !Montreuil, le 26 février 2024
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Météo-France : poursuite de la grève
26 février, par baille — Environnement et équipement, uneLe 13 novembre 2023, Météo-France a basculé dans une nouvelle chaîne de prévision automatisée. Service rendu, conditions de travail… tout s'est subitement profondément dégradé. Les personnels et leurs représentants avaient pourtant lancé l'alerte depuis longtemps. L'encadrement intermédiaire aussi. La catastrophe est pourtant pire qu'imaginée et symptomatique d'un problème plus global… Analyse du naufrage stratégique de la direction générale et des tutelles de l'établissement.
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10 milliards d’euros d’économies demandées aux ministères, l’Enseignement Supérieur et la Recherche exsangues !
23 février, par baille — Éducation, recherche, jeunesse et sport, uneLe ministre de l'économie l'avait annoncé en début de semaine, un décret publié ce 22 février au Journal officiel annule, pour 2024, 10 Milliards d'€ de crédits au budget de l'État.
La demande de Bercy est claire : encore et toujours réduire les dépenses publiques ! Et alors que le Budget 2024 avait déjà subi des coupes catastrophiques, il faut maintenant que les ministères réduisent leurs achats (de 750 M€) et surtout leur masse salariale (de 700 M€), enfonçant encore un peu plus les 5 millions d'agent· es de la fonction publique dans la misère, aggravant encore leurs conditions de travail et détruisant toujours plus les services publics.
Dans l'Enseignement Supérieur et la Recherche, le Projet de Loi de Finances 2024 présenté à l'automne, annonçait pourtant déjà la couleur, tout comme ceux des années précédentes d'ailleurs : pour notre ministère, une augmentation de seulement 818 M€, soit + 3,1% en euros constants, bien en dessous du niveau de l'inflation sur 2023 (4,9% selon l'INSEE).
Et ce décret d'annulation tape encore plus fort et prévoit pour les trois programmes du MESR une diminution de 588,3 M€ :
- Le programme 150 - Formations supérieures et recherche universitaire (15,1 Mds€) moins 80,1 M€.
- Le programme 172 - Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires (8,2 Mds€) perd 383,1 M€, soit près de 5%
- Le programme 231 - Vie étudiante (3,3 Mds€) se voit lui amputé de 125,1 M€, soit près de 4%.
Au total, ces coupes budgétaires représentent 72% de la magnifique "hausse" en trompe-l'oeil annoncée en grande pompe par gouvernement et ministre en septembre dernier ! On attend sa réaction après cette humiliante décision de Bercy...
Pour la MIRES (Mission interministérielle Recherche et Enseignement supérieur) dans sa globalité, qui inclut également par exemple la recherche spatiale ou la recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de l'aménagement durables, autant de domaines où la recherche publique devrait être largement soutenue pour répondre aux urgences climatiques, écologiques, énergétiques..., l'amputation atteint presque le milliard d'€ (904 247 682 €) !
Bref, il ne va bientôt plus rien rester pour faire fonctionner le service public d'ESR : pas de quoi augmenter des capacités d'accueil pour les néo-bacheliers depuis plusieurs années déjà, même pas de quoi payer cette année les pourtant si maigres augmentations du point d'indice, pas de quoi rénover des bâtiments en ruine, pas de quoi faire tourner la recherche ! Pourtant, Macron osait affirmer le 7 décembre 2023 : "'On a mis plus d'argent dans la recherche". Les mensonges du Président de la République et de sa ministre de l'ESR sont révoltants !
Ces mesures (d'ailleurs publiées par décret, plutôt que de passer au parlement, ce serait sans doute trop démocratique) concernent également d'autres services publics, qui pourtant devraient être une priorité incontournable de notre pays, certains particulièrement attaqués : 2,1 milliards en moins pour l'Ecologie, 690 millions en moins pour l'Education nationale, 300 millions en moins pour le Logement.
Mais qu'on se rassure pour le Medef, Bercy ne touche pas aux plus de 160 Mds d'€ de cadeaux fiscaux et de baisses de cotisations sociales accordées aux patrons ! On sait où sont les priorités de Macron et de son gouvernement : servir les riches, ne jamais leur imposer des impôts justes, toujours leur faire des cadeaux fiscaux ! Les inégalités se creusent, les dividendes explosent en même temps que la pauvreté de nombre de travailleur·euses !
Pour en finir avec l'excuse austéritaire destructrice du service public de l'ESR, la CGT FERC Sup appelle à agir dans tous nos établissements dans l'unité la plus large possible pour la grève féministe du 8 mars et pour la journée de mobilisation de la Fonction publique du 19 mars, et à se réunir en AG pour envisager les suites à donner à cette première étape de la mobilisation.
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