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JOP 2024 : la CGT interpelle le ministre de la Fonction publique
26 mars, par baille — Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 (JOP 2024), uneMontreuil, le 25 mars 2024
A
Monsieur Stanislas Guérini,
Ministre de la transformation et de la Fonction publiquesObjet : Jeux Olympiques et Paralympiques [JOP] 2024
Monsieur le Ministre,
Nous nous permettons de vous interpeller sur les mesures prévues par la Direction Générale de l'Administration et de la Fonction publique concernant l'organisation et les conditions de travail des agent-es de la Fonction publique mobilisé.es pour les JOP 2024.
Nous pensons urgent la tenue, a minima, d'une nouvelle réunion en votre présence sur ces questions.
Depuis vos dernières annonces dans les médias s'agissant de mesures de compensations et d'aide pour les gardes d'enfant, aucune avancée concrète n'a été actée. La dernière réunion organisée par la DGAFP le 12 mars 2024 a simplement servi à échanger sur le projet d'instructions destiné aux secrétaires généraux des ministères de la Fonction publique d'Etat. Il n'a donc pas été possible de discuter de mesures communes aux 3 versants. De même, il n'a pas été possible d'échanger à partir d'éléments chiffrés concernant les agent-es mobilisé-es, celles et ceux qui auront besoin de gardes d'enfants et/ou de logements.
Nous n'avons pas non plus à ce jour la quantification de l'accroissement de l'activité générée par les JOP, mesure pourtant essentielle pour prévoir des recrutements à même de répondre aux besoins liés à cet évènement sportif.
Nous nous inquiétons tout autant des agent-es qui ne pourront pas prendre de congés cet été, auront une charge de travail trop importante, seront mis en congés d'office ou en télétravail imposé.
Comme vous le savez, un contentieux demeure s'agissant de la définition du concept de circonstances exceptionnelles. Seule l'existence de circonstances exceptionnelles durables, liées à des pandémies, des catastrophes naturelles, climatiques, nucléaires, à des actes terroristes, peut conduire les employeurs publics à imposer le télétravail pour concilier la protection des agent.es et la continuité du service public.
L'organisation des JOP en France est connue depuis plusieurs années – la décision a été prise par le CIO le 13 septembre 2017 ! Pour la CGT, il ne s'agit en rien d'une circonstance exceptionnelle
pouvant amener les employeurs publics à imposer le télétravail. Depuis le dernier semestre de l'année 2017, vous aviez le temps nécessaire d'anticiper, d'organiser et de planifier l'organisation des services publics, de la Fonction publique, les conditions de travail des personnels.Vous l'aurez compris, nous n'accepterons pas que les JOP permettent aux employeurs de détourner le droit sous prétexte « qu'il ne faudrait pas gâcher la fête ». Nous n'admettrons pas plus un dévoiement des missions, prévu pour répondre à des volontés politiques du tout sécuritaire pour certains délits de droit commun, ou à l'inverse prévu pour un relâchement de contrôle du droit du travail, contre le dopage ou pour des contrôles sanitaires. Aucune entrave ne doit être portée à l'encontre de l'exercice des politiques publiques de contrôle, des textes, des prérogatives et des
habilitations des personnels chargés de les mettre en oeuvre.La CGT formule de nombreuses propositions pour permettre de bonnes conditions de travail aux agent.es mobilisé.es, pour assurer l'exercice des missions sans en dévoyer les contenus, pour que les JOP ne laissent pas un héritage de reculs et de régressions sociales :
- Un dialogue social soutenu à tous les niveaux y compris sur les questions d'hygiène, de sécurité et de conditions de travail ;
- Une quantification précise des besoins en effectifs pour des recrutements pérennes ;
- Un cadrage fonction publique 3 versants ;
- Des compensations sous forme de prime inter-versant pour les contraintes inévitables ;
- Des mesures sociales en termes de frais de mission, de garde d'enfants, de logements, de transports qui répondent aux besoins ;
- Le respect du droit aux congés, à la déconnexion, au télétravail choisi, …
- Le respect des missions, y compris celles dédiées aux politiques publiques de contrôle, et des pouvoirs et des prérogatives des personnels qui les mettent en œuvre.
En attente de cette réunion en votre présence, nous vous prions, monsieur le ministre, de recevoir nos respectueuses salutations.
– Courrier CGT Fonction publique au ministre en téléchargement
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JOP 2024 : la CGT interpelle le ministre de la Fonction publique
26 mars, par baille — Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 (JOP 2024), uneMontreuil, le 25 mars 2024
A
Monsieur Stanislas Guérini,
Ministre de la transformation et de la Fonction publiquesObjet : Jeux Olympiques et Paralympiques [JOP] 2024
Monsieur le Ministre,
Nous nous permettons de vous interpeller sur les mesures prévues par la Direction Générale de l'Administration et de la Fonction publique concernant l'organisation et les conditions de travail des agent-es de la Fonction publique mobilisé.es pour les JOP 2024.
Nous pensons urgent la tenue, a minima, d'une nouvelle réunion en votre présence sur ces questions.
Depuis vos dernières annonces dans les médias s'agissant de mesures de compensations et d'aide pour les gardes d'enfant, aucune avancée concrète n'a été actée. La dernière réunion organisée par la DGAFP le 12 mars 2024 a simplement servi à échanger sur le projet d'instructions destiné aux secrétaires généraux des ministères de la Fonction publique d'Etat. Il n'a donc pas été possible de discuter de mesures communes aux 3 versants. De même, il n'a pas été possible d'échanger à partir d'éléments chiffrés concernant les agent-es mobilisé-es, celles et ceux qui auront besoin de gardes d'enfants et/ou de logements.
Nous n'avons pas non plus à ce jour la quantification de l'accroissement de l'activité générée par les JOP, mesure pourtant essentielle pour prévoir des recrutements à même de répondre aux besoins liés à cet évènement sportif.
Nous nous inquiétons tout autant des agent-es qui ne pourront pas prendre de congés cet été, auront une charge de travail trop importante, seront mis en congés d'office ou en télétravail imposé.
Comme vous le savez, un contentieux demeure s'agissant de la définition du concept de circonstances exceptionnelles. Seule l'existence de circonstances exceptionnelles durables, liées à des pandémies, des catastrophes naturelles, climatiques, nucléaires, à des actes terroristes, peut conduire les employeurs publics à imposer le télétravail pour concilier la protection des agent.es et la continuité du service public.
L'organisation des JOP en France est connue depuis plusieurs années – la décision a été prise par le CIO le 13 septembre 2017 ! Pour la CGT, il ne s'agit en rien d'une circonstance exceptionnelle
pouvant amener les employeurs publics à imposer le télétravail. Depuis le dernier semestre de l'année 2017, vous aviez le temps nécessaire d'anticiper, d'organiser et de planifier l'organisation des services publics, de la Fonction publique, les conditions de travail des personnels.Vous l'aurez compris, nous n'accepterons pas que les JOP permettent aux employeurs de détourner le droit sous prétexte « qu'il ne faudrait pas gâcher la fête ». Nous n'admettrons pas plus un dévoiement des missions, prévu pour répondre à des volontés politiques du tout sécuritaire pour certains délits de droit commun, ou à l'inverse prévu pour un relâchement de contrôle du droit du travail, contre le dopage ou pour des contrôles sanitaires. Aucune entrave ne doit être portée à l'encontre de l'exercice des politiques publiques de contrôle, des textes, des prérogatives et des
habilitations des personnels chargés de les mettre en oeuvre.La CGT formule de nombreuses propositions pour permettre de bonnes conditions de travail aux agent.es mobilisé.es, pour assurer l'exercice des missions sans en dévoyer les contenus, pour que les JOP ne laissent pas un héritage de reculs et de régressions sociales :
- Un dialogue social soutenu à tous les niveaux y compris sur les questions d'hygiène, de sécurité et de conditions de travail ;
- Une quantification précise des besoins en effectifs pour des recrutements pérennes ;
- Un cadrage fonction publique 3 versants ;
- Des compensations sous forme de prime inter-versant pour les contraintes inévitables ;
- Des mesures sociales en termes de frais de mission, de garde d'enfants, de logements, de transports qui répondent aux besoins ;
- Le respect du droit aux congés, à la déconnexion, au télétravail choisi, …
- Le respect des missions, y compris celles dédiées aux politiques publiques de contrôle, et des pouvoirs et des prérogatives des personnels qui les mettent en œuvre.
En attente de cette réunion en votre présence, nous vous prions, monsieur le ministre, de recevoir nos respectueuses salutations.
– Courrier CGT Fonction publique au ministre en téléchargement
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En grève le 2 avril. Non au choc des savoirs, Oui au choc des salaires et des moyens pour l’École publique !
26 mars, par baille — Éducation, recherche, jeunesse et sportLes arrêtés et décrets publiés le 17 mars et la note de service du 18 mars confirment nos analyses : il s'agit bien d'organiser des groupes de niveau, donc de trier les élèves ce qui va immanquablement creuser les inégalités, comme l'a montré la recherche. C'est bien une École du tri social que Nicole Belloubet et Gabriel Attal mettent en place. Derrière la promesse d'une plus grande flexibilité, ce sont en réalité des contraintes d'organisation et pédagogiques qui vont lourdement fragiliser notre liberté pédagogique et de casser la relation forte et continue avec les classes et les élèves. C'est bien le cœur de notre métier qui est attaqué.
Depuis des mois, les personnels se mobilisent contre les groupes de niveaux. Grèves les 1er et 6 février, actions locales, vote contre en CSE, réunions publiques avec les parents d'élèves, opération collèges morts… nos organisations ont impulsé une campagne qui fait bouger les lignes : nous avons mené avec force et détermination la bataille des idées sur les groupes de niveau, rassemblant une partie de la profession et des parents d'élèves dans la mobilisation. Le gouvernement est fébrile et en vient à passer en force, en publiant des textes qui au mépris de l'avis de la profession.
Inacceptable et irresponsable ! Mais cette fébrilité montre que notre action n'est pas sans effet : c'est donc maintenant qu'il faut amplifier la mobilisation pour gagner !
À travers le « Choc des savoirs » (groupes de niveaux, classes prépa 2de), le gouvernement cherche à imposer un modèle d'École du collège au lycée qui vise à faire sortir de l'École publique, le plus
tôt possible et à chaque étape de leur scolarité, les élèves des classes populaires. En érigeant plutôt l'uniforme et le SNU au rang de priorités politiques et budgétaires, le gouvernement fait un choix clair : celui d'une École du tri social, d'une École passéiste et conservatrice. En supprimant les postes et en refusant de donner les moyens nécessaires pour fonctionner, le gouvernement fait le choix de l'austérité. Nous portons une toute autre ambition pour la jeunesse !Un plan d'action dans la durée...pour gagner !
Nos organisations SNES-FSU, SNEP-FSU, FNEC FP FO, CGT Éduc'action et SUD éducation appellent donc à amplifier la mobilisation- grève nationale le mardi 2 avril : pour l'abandon des mesures « Choc des savoirs », pour exiger une revalorisation salariale sans contreparties et des moyens pour l'École publique
- campagne d'information à destination des personnels et des familles : heures d'informations syndicales, AG et réunions publiques
Nos organisations appellent à mettre en débat les suites de l'action, notamment la reconduction de la grève. Elles soutiendront toutes les reconductions là où cela est possible : c'est bien en l'inscrivant dans la durée par plusieurs jours de grève consécutifs, que la mobilisation sera victorieuse.
Nous ne trierons pas nos élèves !
Toutes et tous en grève le mardi 2 avril et inscrivons l'action dans la durée. -
80 ans du CNR : écrivons la suite des jours heureux
22 mars, par baille — Autres, uneCe 15 mars 2024 marquait le quatre-vingtième anniversaire du programme du Conseil national de la Résistance (CNR), la CGT a organisé pour l'occasion un colloque et un rassemblement à Paris.
Il y a 80 ans naissait le programme des "jours heureux"
Il y a exactement 80 ans, le 15 mars 1944 le programme du Conseil National de la Résistance a été adopté à l'unanimité de ses 16 membres.
Réuni à Paris pour la première fois dans la clandestinité le 27 mai 1943, au 48 rue du Four, au premier étage de l'immeuble, le Conseil National de la Résistance présidé par Jean Moulin rassemble les mouvements de résistance, les partis politiques et les syndicats engagés dans le combat pour la libération du pays.
À l'occasion de cet anniversaire, la CGT a organisé un colloque intitulé « Ecrivons la suite… des jours heureux », au cinéma l'Arlequin.
Quelles leçons tirer du programme du CNR dans le contexte actuel, alors que la menace de l'extrême droite est de plus en plus réelle ?
C'est autour de cette question que s'est articulé le programme du colloque :
- Première table ronde : « Le programme du CNR, une rupture avec le capital »
- Seconde table ronde : « Résister aujourd'hui, construire demain »
En présence de Sophie Binet pour la CGT, François Hommeril pour la CFE-CGC, Frédéric Souillot pour FO, Murielle Guilbert pour Solidaires, Benoît Teste pour la FSU et Marylise Léon pour la CFDT (en vidéo), cette deuxième table ronde fut l'occasion pour les différent·es secrétaires généraux des centrales syndicales françaises d'échanger sur de possibles perspectives.
Pour en savoir plus, cliquer ICI
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Action sociale interministérielle - Commission permanente « Budget » du 20 mars 2024 : déclaration liminaire UFSE-CGT
22 mars, par baille — Budget , uneY-a-t-il un pilote dans l'avion ?
Quand, 2 mois après avoir publié la loi de finances comprenant les crédits de l'action sociale interministérielle, le gouvernement annule par décret ces mêmes crédits ;
Quand vous annonciez, au président du CIAS et à la coanimatrice Budget, la veille du décret d'annulation, un DPU à 165,8 M€, alors que nous avions eu une exécution à 135M€ en 2023 ;
Quand, en 2023, sur la restauration le DPU s'élevait à 21,3 M€ alors que l'exécution budgétaire plafonnait à 11,7 M€ ;
Quand vous nous annoncez un "effort budgétaire" de 12 millions sur le 148, dont plus de 6 millions sur l'ASI et uniquement sur la restauration ;
Quand le "défaut" d'un prestataire, sous marché avec la DGAFP, décale 3 millions de CP de 2023 à 2024.À l'évidence, la sous-consommation de 2023 va se reporter sur 2024 et ça va coincer !
Alors, vous transférez des charges aux administrations, qui, elles non plus, n'ont pas les moyens de les supporter. Mais alors, qui va payer ?Encore une fois, pas d'information, pas de concertation au sein du CIAS. Il faut souligner que ce décret contourne le contrôle démocratique du Parlement. Il néglige également tout échange avec les organisations syndicales.
Le signal qui consiste à exercer une austérité à courte vue, à laquelle n'échappe pas l'action sociale ne laisse guère de place à l'interprétation : notre vie d'agents publics et ce qui pourrait en améliorer les conditions est le cadet des soucis de ce gouvernement, bien plus attentif à la notation financière.
Rappelons que depuis 2014 jusqu'en décembre 2023, la valeur du point a décroché de 10,9% par rapport à l'inflation.
Nous avons été nombreux hier, le 19 mars, tous ensemble dans la rue, nous recommencerons tant que le gouvernement restera sourd.
Alors qu'en même temps, la France se doit d'être exemplaire pour les Jeux Olympiques, 500 000€ sont accordés aux SRIAS et 2 millions pour les CESU. 2 poids, 2 mesures.
Dans l'antiquité romaine, le pain allait avec les jeux.
En 2024, nous n'avons pas demandé les jeux mais nous voulons du pain !
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