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Pas de trêve olympique : la CGT Fonction publique dépose des préavis de grève !
10 avril, par baille — Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 (JOP 2024), uneDans un contexte marqué par une inflation galopante, après plus d'une décennie de gel de la valeur du point, les pertes de pouvoir d'achat des agent.es, fonctionnaires et non titulaires, sont conséquentes.
Le contentieux salarial ne cesse de s'aggraver.
L'urgence salariale impose notamment une revalorisation significative et immédiate de la valeur du point, son indexation sur l'inflation, la reconstruction des grilles indiciaire, l'égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes. L'année 2024 ne saurait être une année blanche. L'année 2024 ne doit pas être celle de mise en œuvre de la rémunération et de l'avancement au mérite constitutifs de discriminations et d'inégalités, ni celle de la casse du statut de la Fonction publique. D'autant que de l'argent il y en a, à l'image des milliards d'euros alloués au titre des exonérations et des allégements d'impôts et de cotisations sociales ou encore des fonds alloués aux entreprises sans contreparties.S'agissant des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, les personnels portent différentes exigences qu'il s'agisse de la mise en œuvre des politiques publiques, des besoins en effectifs et donc des recrutements pérennes, des compensations salariales au titre des contraintes professionnelles générés par les jeux, des mesures sociales, des politiques d'action sociale, des droits aux congés, au télétravail choisi, à la déconnexion. Et là aussi, nous avons pu constater que de l'argent coulait à flot et ce depuis 2017 avec une masse salariale de 584.8 millions d'euros pour seulement une trentaine de dirigeants du comité d'organisation des JOP 2024.
Dans le prolongement des processus de mobilisation par la grève et les manifestations des 8, 19 et 26 mars derniers, la CGT Fonction publique appelle et appellera les personnels à de nouvelles mobilisations et initiatives, par tout moyen y compris la grève.
C'est pourquoi, des préavis de grève, couvrant les trois versants de la fonction publique, sont déposés pour une période couvrant la période du 15 avril au 15 septembre 2024.
La CGT Fonction publique appelle d'ores et déjà à participer à la marche aux flambeaux, initiée par la CGT Commerce, le 15 avril à 18h00 à place de l'Opéra à Paris.
D'autres initiatives seront organisées notamment pour dénoncer le mépris infligé aux travailleur-ses mobilisés sans répit, toute l'année, et plus encore cet été pour les JOP, sans aucune reconnaissance !Montreuil, le 10 avril 2024
– Communiqué CGT Fonction publique en téléchargement
Également :
– Préavis de grève UFSE-CGT du 15 avril au 15 septembre 2024
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Santé, sécurité, conditions de travail : on se mobilise le 25 avril 2024 à Paris
10 avril, par baille — Environnement et équipement, uneDans le cadre de la journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, la Fédération CGT de l'Équipement et de l'Environnement appelle à une manifestation nationale à Paris pour obtenir l'amélioration des conditions de vie et de santé au travail, et exiger que l'État assume sa responsabilité d'employeur en matière de protection de ses agents.
Retrouvez toutes les informations en cliquant ICI
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Réunion multilatérale du 9 avril 2024 sur projet de loi « Fonction publique » : déclaration de la CGT
9 avril, par baille — Projet de loi « Fonction publique » (2024), uneMonsieur le ministre,
Nous tenons, avant de nous exprimer sur le projet de loi Fonction publique, vous réaffirmer notre forte désapprobation de la forme et du contenu actuels des relations sociales dans la Fonction publique au niveau national.
En effet, suite au préavis de grève déposé par l'ensemble des organisations de la Fonction publique pour la mobilisation du 19 mars, vous avez refusé de recevoir les organisations syndicales sur la plateforme revendicative portée. Ce refus marque, de toute évidence, le peu de considération que vous avez du dialogue avec les syndicats, et plus largement des besoins des personnels, mais aussi du respect du droit en la matière qui oblige les parties à se mettre autour d'une table pour négocier.
Vous refusez obstinément de prendre en compte les urgences salariales, la nécessité de revaloriser la valeur du point d'indice et de l'indexer au coût de la vie, de rendre effective l'égalité femmes-hommes, de reconstruire les grilles indiciaires.
De même, vous avez très vite abandonné l'idée d'une co-construction de l'agenda social tout en imposant des sujets de négociations ou de concertations qui ne répondent en rien aux besoins des agent-es. De la même manière, les annonces de coupes budgétaires dynamitent toute possibilité de vraies négociations, quel qu'en soit le sujet, puisqu'aucun engagement budgétaire pour des avancées concrètes n'est donc de fait possible.
Nous vous le disons très clairement, la 1ère coupe budgétaire de 10 milliards est irrecevable tant elle va avoir des conséquences désastreuses sur nos conditions de travail et sur la qualité de service rendue à la population. Nous aurions, au contraire, besoin de dizaines de milliards d'euros supplémentaires pour doter les services publics et la Fonction publique des moyens nécessaires. Ces dizaines de milliards d'euros, vous les trouverez facilement du côté du premier poste des dépenses de l'Etat, à savoir les aides publiques inconditionnelles majoritairement captées par les grandes entreprises.
Concernant le projet de loi Fonction publique, cette 1ère réunion multilatérale se tient après vos multiples interventions médiatiques sur le sujet. Si tout n'est pas clair et si nous ne savons pas très bien faire la part des choses entre ce qui relève d'une stratégie de communication ou de ce qui relève de vraies annonces, les quelques bribes d'informations ne sont pas rassurantes : le soi-disant mérite à toutes les sauces qui consiste avant tout en une individualisation des rémunérations et une stratégie de division des personnels, la remise en cause des catégories au détriment de la reconnaissance des qualifications et de l'ancienneté, l'organisation du temps de travail en 4 jours sans réduction du temps de travail…
Il peut paraitre superflu de le rappeler tant c'est une évidence mais pour la CGT, la négociation a vocation à permettre des améliorations concrètes et non d'entériner des reculs ou des régressions. Nous ne rentrerons pas en négociations sans avoir de garantie sur le financement octroyé et sans avoir de garanties sur les attendus des négociations ou concertations.Le projet de loi sur la Fonction publique n'est pas la demande des syndicats et la CGT Fonction publique se positionne d'ores et déjà contre un projet qui s'inscrirait dans le prolongement de la philosophie de la loi de transformation de la Fonction publique, avec donc un accent mis sur l'individualisation des rémunérations et le développement de leur part aléatoire et discrétionnaire sous couvert de reconnaissance du « mérite ».
Pour finir, nous renouvelons notre demande d'engagements concrets sur des revalorisations salariales générales pour l'année 2024, d'ouverture rapide d'une négociation sur les revalorisations des grilles indiciaires et sur le renforcement de la reconnaissance des qualifications et de l'ancienneté.
Il nous semble important de vous signifier notre détermination à nous opposer à toutes mesures qui aggraveraient la situation déjà si dégradée, notre détermination à obtenir des moyens suffisants pour répondre aux besoins grandissants des agent-es et des usager-es tant les inégalités sociales explosent.
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Projet de loi « Fonction publique » Le programme de Guerini : austérité, démantèlement et déni de démocratie sociale !
9 avril, par baille — Projet de loi « Fonction publique » (2024), uneRéunion multilatérale du 9 avril 2024 sur projet de loi « Fonction publique » : communiqué + déclaration CGT Fonction publique
A la sauce GUERINI, le dialogue social n'existe que pour la comm'.
En effet, si le ministre se complaît dans les déclarations dans les médias, dans les faits les organisations syndicales représentatives sont bien maltraitées.
Après l'adresse tardive des documents de propagande gouvernementale sur un soi-disant diagnostic sur les rémunérations pour la réunion du 14 mars dernier, quittée par l'ensemble des syndicats, le ministre a remis le couvert cette semaine.
Pour la réunion de ce matin, c'est hier en milieu d'après-midi qu'un document support sous forme de diaporama a été transmis. Un tel délai rend évidemment impossible tout travail sérieux. Quant au fond, une fois de plus, les éléments s'avèrent orientés, pour ne pas dire tendancieux.
Les interventions des employeurs, principalement territoriaux, ne laissent d'ailleurs aucun doute sur les mauvaises intentions du ministre. Notamment, quand ils précisent retrouver des éléments qu'ils ont travaillés ensemble en amont comme les difficultés de recrutement du fait des modes d'accès, de la nécessité de réformer le concours, « d'adapter » le Statut, etc. dans le projet de loi.
On apprend aussi que la « concertation » est prévue pour être terminée le 20 juin.
Environ deux mois pour traiter les importantes et complexes questions abordées dans le futur projet de loi, c'est au-delà de la marche forcée…
De fait, lors du rendez-vous de ce matin, toutes les organisations syndicales ont à la fois demandé un desserrement du calendrier et ont refusé de débattre sur la base du diaporama.
Dans la droite ligne de l'autoritarisme Macronien, Stanislas Guerini a rejeté, à ce stade, tout délai supplémentaire.
Fidèle aux politiques d'austérité du pouvoir exécutif, il a une nouvelle fois fermé la porte à toute augmentation générale des salaires pour 2024.
En revanche, le ministre confirme sa volonté de faire de la soi-disant reconnaissance du mérite un des axes majeurs du projet de la loi. S'y ajoute également la remise en cause des catégories hiérarchiques C, B, A.
Avec le démantèlement des CAP et des CHSCT, le recours toujours accru aux contractuels, l'amplification des pertes de pouvoir d'achat et ce qui se profile aujourd'hui à travers ce projet, on mesure mieux la duplicité et la malhonnêteté de Stanislas Guerini lorsqu'il se dit attaché au Statut général.
La CGT, porteuse de nombreuses propositions pour augmenter les salaires, améliorer les carrières et la reconnaissance des qualifications, promouvoir l'égalité professionnelle, rénover et renforcer le statut, continue plus que jamais à combattre ces politiques dévastatrices.
La CGT Fonction publique appelle les agent·es à se réunir et à débattre des initiatives à mettre en œuvre. Elle soutient les nombreuses mobilisations qui existent dans les trois versants de la Fonction Publique.
Dans l'unité la plus large, la CGT est déterminée à construire le rapport de force du plus haut niveau possible. D'ores et déjà, Elle appelle tous les personnels à participer aux initiatives et manifestations des 25 avril et 1er mai 2024.
– Communiqué CGT Fonction publique en téléchargement
Lire également :
– Déclaration liminaire de la CGT Fonction publique en téléchargement
– Ni les actionnaires, ni les réactionnaires : Un 1er mai pour les travailleurs et travailleuses
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Le 1er mai : pour l’emploi, les salaires, les services publics et la paix dans le monde !
9 avril, par baille — Mobilisations, une, une-du-siteNi les actionnaires, ni les réactionnaires : Un 1er mai pour les travailleurs et travailleuses
Le 1er mai, journée internationale des travailleurs et travailleuses, va se tenir dans un contexte marqué par les guerres terriblement meurtrières, notamment en Ukraine et en Palestine. Nos organisations réaffirment leur engagement pour une paix juste et durable dans le cadre du droit international, qui ne peut se faire aux conditions de l'agresseur.
En France, les travailleur·euses sont sous la menace d'un nouveau plan d'austérité. Pour multiplier les cadeaux aux entreprises, ce qui aggrave les inégalités sociales, le gouvernement annonce faire des milliards d'économies sur les politiques sociales et les services publics, la transition écologique ou en faisant les poches des chômeurs et chômeuses, de celles et ceux qui sont malades, ou encore en s'attaquant une nouvelle fois au Code du travail. Loin de “désmicardiser” le pays, il poursuit sa politique au service des plus riches en distribuant de l'argent public aux entreprises privées, notamment les plus grosses, sous forme d'exonérations de cotisations sociales : plus les salaires sont bas, plus les aides publiques sont conséquentes, ce qui encourage les directions d'entreprises à maintenir des millions de salarié·es avec des fiches de paie proches du SMIC. A l'image du SMIC, il faut a minima indexer les salaires, pensions et le point d'indice sur les prix. Il y a urgence d'augmenter les salaires et les retraites.
La précarité et la pauvreté gagnent du terrain, en particulier chez les étudiant·es : un·e sur deux travaille pour financer ses études, deux étudiant·es sur trois sautent régulièrement des repas et plus de trois étudiant·es sur dix renoncent à des soins faute d'argent. Un·e sur deux est mal logé·e. Un.e étudiant.e sur 5 ne mange pas à sa faim. Il faut augmenter les minima sociaux, les bourses d'études et réformer en urgence ce système d'aide pour que chacun·e puisse étudier dans des conditions dignes.
Nos organisations appellent à s'opposer aux politiques d'austérité en France comme en Europe. Alors que des profits records sont enregistrés, il faut sortir du choix délétère que l'on nous impose. Pour une Europe sociale et des peuples : ni dépendance à la finance, ni poison de l'extrême-droite, pire ennemi des travailleurs et travailleuses ! Nos organisations militent pour le renforcement de la protection sociale et s'opposent aux projets de contre-réformes qui réduisent les droits et conquis des travailleurs et travailleuses.
Elles dénoncent les attaques aux libertés collectives et individuelles, notamment contre les bourses du travail et le droit de manifester, les libertés syndicales mais aussi les entraves à la liberté d'expression, par exemple sous-couvert des lois anti-terroristes.
Le 1er mai doit aussi être le prolongement des mobilisations du 8 mars pour l'égalité réelle alors que les femmes sont moins payées et plus souvent en situation de précarité.
Nos organisations appellent les travailleuses et travailleurs, les jeunes, étudiant·es et retraité·es, à manifester partout en France le 1er mai contre l'austérité, pour l'emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, les libertés et la paix juste et durable dans le monde.
Le 4 avril 2024
– Communiqué intersyndical en téléchargement
– Tract confédéral CGT « Le 1er mai, nous exigeons de mieux vivre ! »
– Affiche du 1er mai, réutilisable, et sous différents formats