Conseil de coopération documentaire
Vendredi 7 avril 2007

Nous sont très heureux de siéger dans ce conseil, seul lieu ou l’on aborde les questions de politique documentaire. Nous espérons que ce conseil sera un endroit de discutions et de débats et qu’il aura encore sa raison d’être au vue des stratégies qui se mettent en place au niveau du site grenoblois.

La documentation se réduit-elle à un instrument technique ou fait-elle partie intégrante de la pédagogie et de la recherche universitaire ?

La réforme LMD a renforcé la nécessité de former l’ensemble des étudiants à la recherche documentaire, nécessité que les personnels des bibliothèques avaient anticipé depuis longtemps. Désormais, bibliothécaires et enseignants ont réussi à valider ces formations, très ancrées sur les disciplines. Pour les personnels de la BU et des centres de documentation, ces formations ne se résument pas à l’utilisation des nouvelles technologies de l’information, aussi performantes soient-elles.
Ce conseil doit aussi se poser clairement la question de la coopération documentaire et de l’équilibre entre la documentation électronique et la documentation papier. Il s’agit, et c’est un enjeu fondamental, de donner aux structures les moyens de travailler sur ces deux axes à la fois afin de permettre à chaque étudiant de bénéficier de l’ensemble des moyens nécessaires à ses recherches.

Nous n’osons pas imaginer la gestion de la documentation électronique confiée à GU et à ses experts et la gestion des documents papier aux bibliothèques.

Quel est le positionnement de l’UPMF et de Stendhal par rapport à ces questions ? Où se définit la politique documentaire et avec qui ? Quel est le rôle des élus dans les conseils d’administration ? Quel est la place du SICD2 dans le dispositif documentaire régional ?

Le conseil de coopération documentaire devrait pouvoir se prononcer sur tous ces sujets.

Les membres CGT du conseil de coopération documentaire