"Pour un Service public national d'Enseignement supérieur et de Recherche laïque, démocratique et émancipateur"

Menu ☰

Accueil > Syndicats > Île de France > Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3

jeudi 15 novembre 2018

Blog de la CGT FERC Sup Paris3

Profession de foi au comité technique de l’université Sorbonne Nouvelle - Paris 3

Election du 6 décembre - Comité Technique de l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3

Pourquoi voter pour des représentant.e.s CGT FERC Sup - Paris 3 au Comité Technique ?

De vos votes dépendra notre représentativité et ainsi notre capacité à défendre les personnels de l’université. Plus vos voix se porteront sur nos listes, plus nous serons à même de faire entendre la voix des collègues et d’en porter efficacement les revendications : la défense d’un service public de qualité et du statut de la Fonction publique, la résorption de la précarité, l’augmentation des primes, la rationalité de l’organisation de l’établissement, des meilleures conditions de travail…

Nous luttons pour défendre nos missions fondamentales. Il faut redonner du sens au travail, les personnels doivent être respectés.

Nous dénonçons les suppressions de postes, les ATERisations, les gels de postes, le non-remplacement des personnels.

Nous dénonçons la politique indemnitaire de l’actuelle présidence.

Des victoires importantes ont été remportées à Paris 3

Nous avons obtenu la suppression du protocole qui visait à ne pas renouveler nos collègues contractuel.le.s de catégorie B et C, et obtenu lors de cette mandature la CDIsation au bout de 6 ans de nos collègues de ces mêmes catégories.

Il faut poursuivre : exigeons la CDIsation dès les premiers renouvellements de contrat.

Nous avons lutté contre le projet de fusion universitaire. Grâce à une mobilisation importante, ce projet a été abandonné. Il aurait été porteur de suppressions de postes, de mutualisation forcée, du démantèlement de notre université.

Nous demandons la titularisation de nos collègues contractuel.le.s.

Toutes et tous concerné.e.s !

Participent à l’élection tout.e.s celles et ceux qui exercent leurs fonctions dans l’établissement et ce indépendamment de l’affectation statutaire : personnels titulaires ou contractuels BIATSS, enseignant.e.s, enseignant.e.s-chercheur.euse.s de l’université et des UMR rattachés à l’établissement.

Le comité technique, qu’est-ce que c’est ?

Le Comité Technique (CT) de l’établissement est une instance de consultation. Il est chargé d’examiner les questions relatives à l’organisation et au fonctionnement des services. Il doit être consulté sur la « gestion prévisionnelle des emplois et des compétences » sur les « règles statutaires et relatives à l’échelonnement indiciaire » ou encore sur les « grandes orientations en matière de politique indemnitaire », « les règles d’horaires et de congés ». Il rend un avis en amont des restructurations de services (fusions, réorganisation, organigrammes) mais aussi sur la campagne d’emploi, sur le temps de travail, sur l’organisation du travail…

Les votes du CT sont consultatifs mais sont un indicateur de la qualité du dialogue social dans l’université. Les discussions en CT contribuent à l’information et à la mobilisation de toutes et tous.

De la représentativité au Comité Technique dépend la représentativité au CHSCT, compétent notamment pour toutes les questions liées à la santé au travail, aux risques psycho-sociaux, à l’amiante…

Budget insuffisant : suppressions de postes et précarisation

L’an dernier la présidence a décidé de transformer 9 postes d’enseignant.e.s-chercheur.euse.s en ATER et de contractualiser la moitié des postes de BIATSS. Cela avait été précédé par des gels de postes deux ans auparavant. Ces décisions compromettent l’avenir des doctorant.e.s et des jeunes enseignant.e.s-chercheur.euse.s, elles dégradent nos conditions de travail et le service public rendu aux étudiant.e.s. Elles enclenchent une spirale d’économies sans perspective. Cette année, la direction de l’université veut aller beaucoup plus loin et contractualiser, ateriser ou geler des dizaines de postes.

Nous refusons que la masse salariale soit la seule variable d’ajustement. Nous revendiquons une hausse du budget alloué à l’université par l’Etat pour maintenir les postes.

Combattre le sous-encadrement administratif et la dérive des missions

L’absence de moyens accordés pour assurer le travail de suivi administratif dans de bonnes conditions généralise la souffrance au travail et handicape gravement l’ensemble des personnels de l’Université. Ces personnels doivent prendre en charge, en appui, sans cesse plus de missions administratives qui ne devraient pas leur incomber. Nous lutterons pour un meilleur encadrement, qui permettra enfin de mettre fin à ces dérives.

Contractuel.le.s et vacataires : Paris 3 doit appliquer la loi

La loi impose au moins tous les trois ans un réexamen de la rémunération des agent.e.s en CDD/CDI. A Paris 3, depuis près de 5 ans, rien ! Nous revendiquons une augmentation régulière des rémunérations des collègues concerné.e.s !

De la même façon, une circulaire ministérielle demande à ce que les collègues vacataires soient payé.e.s mensuellement. Nous exigeons sa mise en place à Paris 3 comme cela a été fait ailleurs.

Les primes des BIATSS à Paris 3

Les collègues BIATSS de Paris 3 ont les primes les plus basses des universités françaises. Pour les AENES, la prime de fin d’année a été intégrée à la nouvelle prime mensuelle afin de faire passer les collègues juste au-dessus des minima.

Pour les ITRF et les BIB, la mise en place du RIFSEEP n’a toujours pas eu lieu et les collègues restent, pour beaucoup, sous les minima règlementaires. Comme pour les AENES, seule l’intégration de la prime de fin d’année permettra d’arriver peu ou prou aux minima.

Nous revendiquons l’augmentation du régime indemnitaire de l’ensemble de nos collègues titulaires BIATSS. Mais nous réclamons aussi la mise en place de primes pour les contractuel.le.s. A travail égal, salaire égal !

Nous revendiquons :

  • Une revalorisation des salaires avec augmentation significative du point d’indice et l’abandon de l’individualisation des rémunérations (primes au « mérite » et à la performance),
  • L’intégration des primes aux traitements et salaires,
  • Une véritable évolution de carrière avec plus de postes de titulaires offerts par promotions et par concours internes,
  • Une véritable politique en matière d’égalité salariale et de conditions de travail des femmes : mêmes progressions de carrière, mêmes traitements, mêmes droits,
  • La création au budget de l’État de tous les postes nécessaires à la titularisation de l’ensemble des personnels contractuels (BIATSS ou enseignant.e.s), et dans cette attente, le maintien en poste de ces agent.e.s par renouvellement de leur contrat en CDI.
  • Un départ en retraite dans des conditions décentes. Non à la retraite par point !

Des élues et élus CGT FERC Sup pour la défense inconditionnelle du Service public et du statut général des fonctionnaires

Voter CGT c’est d’abord montrer que nous voulons compter, que nous ne nous laisserons pas intimider ni abuser, et que nous nous battrons pour offrir à tout.e.s l’accès à la meilleure formation universitaire possible, au plus haut niveau possible. C’est également affirmer que la solidarité n’est pas un vain mot et que nous voulons la faire vivre contre vents et marées.

Ce vote permettra également de déterminer la composition du CHSCT de l’établissement et la place que la CGT tiendra dans cette instance où les personnels ont encore la possibilité de reprendre la main sur leur travail.

Le 6 décembre, JE VOTE ET JE FAIS VOTER CGT

Plus d’informations : elections.fercsup-cgt.net. Contact : cgt@sorbonne-nouvelle.fr. Nos publications : paris3.fercsup-cgt.net