le président : "C’est un blocage tout à fait illégal. On a affaire à un accord PS-UNEF pour faire le bordel dans les universités et, en plus, on ne sait pas trop ce que va faire le gouvernement. Je comprends bien que les étudiants s’inquiètent. D’un autre côté, il y a cinquante mille étudiants sur le campus et il y en cinq cents qui manifestent. Une fois de plus, l’université est prise en otage. Pour l’instant ma priorité c’est d’assurer la sécurité"

"c’était un mouvement d’humeur" dit le Président.
Nous lui avons demandé de faire deux déclarations pour corriger le tir :
 une en tant que président, il est d’accord avec la déclaration à minima de
 la CPU, une en tant que citoyen exigeant le retrait du CPE. Il a accepté.
>- Nous lui avons aussi demandé d’exiger qu’aucun étudiant ne soit pénalisé pour avoir participé au mouvement, que la sécurité soit assurée pour tous

Jours et nuits, dans la galerie des amphis, occupée en permanence, des débats, des forums, des concerts, s’organisent. Quelques incidents ont eu lieu (4 départs volontaires d’incendie). Nous sommes d’accord pour constater le sérieux et le sens des responsabilités des
étudiants de l’UNEF
Le constat est fait que nous vivons une crise sociale très grave, relevant de la lutte des classes

Pour renforcer la mobilisation, une assemblée générale des salariés sera organisée mardi 21 mars à l’appel de l’intersyndicale.
6000 jeunes présents à la manifestation de jeudi 16 mars avec la CGT