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vendredi 3 février 2017

Blog de la CGT FERC Sup Paris3

Retour sur la mobilisation de la semaine dernière contre la fusion

Retour sur la mobilisation contre la fusion

Vendredi 27 janvier

Rassemblement devant le Conseil d’Administration (CA)

Une centaine de personnes. Les étudiant.e.s dehors parqués par la police et les personnels devant la porte du CA, offrant une part de galette (un bout de P3 démantelé) et un article sur la démocratie bafouée par le CA.

Au début du CA, les manifestant.e.s ont demandé à prendre la parole devant les conseiller.e.s.
La prise de parole a été suivie par une grosse heure de débat. Les élu.e.s pro-fusion ont acté qu’ils étaient minoritaires dans l’université ! Mais qu’ils étaient majoritaires au CA avec les 8 voix des personnalités extérieures....
Les manifestant.e.s demandent aux membres du CA de démissionner pour permettre un réel débat sur l’avenir de l’université Paris 3. Des élections pourraient ainsi avoir lieu sur des perspectives possibles pour Paris3.
La direction propose, quant à elle, de travailler à des statuts d’universités fusionnées pendant une grosse année puis de démissionner pour que la communauté s’exprime par des élections.

Nous exigeons que cesse cette procrastination permanente et dangereuse. Il ne faut pas faire travailler les collègues un an pour rien. Cela a déjà été le cas récemment sur des projets comme la création de l’institut de formation tout au long de la vie issue de la fusion de FCP3 et de l’EAD ou comme la migration de la messagerie vers Google…

La fusion n’est pas inéluctable : la refuser, c’est la meilleure façon d’imposer au Ministère une vraie réflexion collective et démocratique sur l’avenir de l’enseignement supérieur, en région Île-de-France en particulier.

Assemblée générale du mardi 31 janvier et vœux de la présidence

Tout d’abord, nous tenons à rappeler que l’assemblée générale avait été appelée par la CGT FERC Sup, la FSU, l’UNEF, SUD Etudiant, des personnels et étudiant.e.s de l’UFR Arts et Médias réuni.e.s en assemblée générale lundi 23 janvier, des élu.e.s doctorant.e.s des conseils et le collectif d’étudiant.e.s de Paris 3 contre la fusion.

Gros succès à l’AG, amphi trop petit mais bondé pour accueillir 300 personnes (1/3 personnel, 2/3 étudiants). Présentation de la situation et compte rendu de la journée de vendredi ont été suivis par un débat.

A l’issue de l’assemblée générale, il a été décidé :

  • D’aller collectivement aux vœux du président pour demander la parole afin d’expliquer à la direction de l’université ce que pensent les personnels et étudiant.e.s du projet de fusion.
  • D’une journée de mobilisation avec appel à la banalisation des cours et grève le 21 février. Rassemblement devant la fac dès 8h pour discuter avec tous les étudiant.e.s et personnels
  • D’aller manifester devant le CA de la COMUE USPC le 22 février

L’assemblée générale (et non "la CGT et une cinquantaine de manifestants venus de l’assemblée générale" comme le prétend la présidence —une assemblée générale n’a pas d’ordres à recevoir de la CGT, qui d’ailleurs ne songerait pas à en donner !) est donc partie en cortège vers la cafétéria, comme décidé collectivement, pour expliquer à la présidence notre point de vue sur la fusion.

Arrivée devant le président, un début de dialogue tente de s’instaurer. On propose au président de lire son discours et de laisser un.e représentant.e s’exprimer. Le président a fini par refuser de prononcer ses vœux à la communauté universitaire. Un des représentants de l’assemblée générale a donc prononcé à tous des vœux de bonne année, pour une année sans projet de fusion, pour une année d’élection à l’université, pour une année où tous les contractuels seraient renouvelés, pour une année ou l’université serait à l’écoute de la communauté universitaire.

Le débat s’est poursuivi en petits groupes à la cafétéria, avec un bout de galette, entre des membres de la direction et des manifestants.

L’après-midi s’est terminée pour une petite partie des manifestants dans l’amphi A pour mettre au point l’organisation de la mobilisation.

Une table sera installée dans le hall de l’université les midis. Tous les jeudis à 12h, le collectif contre la fusion se retrouve au 3e étage devant les machines à café pour discuter et organiser l’action.