"Pour un Service public national d'Enseignement supérieur et de Recherche laïque, démocratique et émancipateur"

Menu ☰

Accueil > Syndicats > Occitanie > CGT-UT2J • Université Toulouse - Jean Jaurès

lundi 16 janvier 2017

Les infos du syndicat CGT FERC Sup de l’Université Toulouse - Jean Jaurès.

Pourquoi la FERC-Sup CGT est contre la fusion et l’Idex à l’UT2J

Au sommaire du n° 393 du 6 janvier 2017

  • Pourquoi la FERC-Sup CGT est contre la fusion et l’Idex à l’UT2J
  • Retour d’UNITI et fin de la démocratie universitaire
  • Les faux arguments de la Présidence
  • Concrètement, les conséquences de la fusion
  • Les expériences de fusion montrent leurs effets délétères
  • Les revendications de la FERC-Sup CGT

► Lire le Liaisons n° 393

Pourquoi la FERC-Sup CGT est contre la fusion et l’Idex à l’UT2J
La fusion des universités est un projet de remise en cause du service public d’enseignement supérieur qui applique les lois LRU et Fioraso et répond aux logiques suivantes :

  1. Opérer des économies d’échelles
  2. Détruire le peu qu’il reste de démocratie universitaire.
  3. La précarisation des personnels, la dégradation des conditions de travail (temps de travail)
  4. La régionalisation de l’enseignement supérieur et de la recherche, afin de l’orienter en fonction des besoins locaux qui sont très souvent ceux du patronat. Ce qui remet en cause les diplômes nationaux.
  5. Mélanger l’enseignement supérieur public et le privé, pour préparer la marchandisation de tout ou partie du supérieur et la remise en cause des missions de service public assurées par des fonctionnaires d’État.

C’est donc un projet néfaste dans son intégralité, où tout le monde ou presque, a beaucoup à perdre, aussi bien les personnels, qu’ils soient enseignants ou BIATSS, que les étudiants.

Les revendications de la FERC-Sup CGT

Pour faire passer son projet les différentes directions de l’université ont cherché à :

  1. éviter que les personnels se saisissent du dossier et voient le danger que représente la fusion en publiant des documents écrits dans un langage technocratique « codé » difficilement compréhensible
  2. aller très vite (échéances et votes très resserrés dans les instances) pour éviter que la communauté universitaire ne soit réellement informée sur les véritables enjeux
  3. diviser les personnels (BIATSS, enseignants, chercheurs) et les étudiants en promettant des choses qu’elles ne peuvent pas garantir : financement de la recherche, garantie sur les conditions de travail, etc.

La FERC-Sup CGT alerte les personnels sur la gravité que représente le projet de fusion pour nos statuts, nos conditions de travail et pour le service public d’enseignement supérieur et appelle à l’ensemble des agents à se mobiliser contre ce projet.

NOUS REVENDIQUONS :

  • L’arrêt immédiat et l’abandon définitif du projet de fusion des universités de Toulouse
  • Le réengagement financier de l’état
  • Une hausse du budget et du nombre de postes pour répondre à la hausse du nombre d’étudiants
  • La résorption de la précarité par une titularisation des personnels non-titulaires