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Accueil > Les dossiers > Luttes en cours > 4.Droits humains fondamentaux > Gaëtan Demay doit être relaxé !

vendredi 17 avril 2015

Gaëtan Demay doit être relaxé !

COMMUNIQUÉ DE LA FERC CGT

Mercredi 1er avril a été prononcé le verdict du procès en appel de Gaëtan Demay, étudiant en histoire de l’art à l’université du Mirail, militant syndicaliste et politique à Toulouse. En décembre dernier il avait été condamné à deux mois de prison avec sursis et une amende de 1100 €, après avoir participé à une manifestation non autorisée contre les violences policières suite à l’assassinat de Rémi Fraisse.

Le verdict du procès en appel a poussé l’injustice bien plus loin encore, débouchant sur la peine de deux mois de prison ferme, quatre mois avec sursis et 1100 € d’amende ! Dans un contexte toulousain marqué par une escalade répressive et une criminalisation grandissante des mouvements sociaux (exemple des syndicalistes gazés par la police lorsqu’ils manifestaient contre l’expulsion de la CGT de la Bourse du Travail) ce jugement montre à quel point la criminalisation de toute contestation augure d’un sombre avenir pour nos libertés fondamentales.

Au niveau national, les discriminations envers les représentants syndicaux, les expulsions des Bourses du travail (celle de l’Indre connait actuellement de nouvelles fermetures d’électricité), la répression syndicale, se multiplient alors que les représentants syndicaux ne font qu’exercer leurs droits pour défendre les salariés.

Il est déjà intolérable que le droit de manifester et de s’exprimer puisse être attaqué et réprimé avec tant de véhémence mais il est évident que le message porté actuellement par les pouvoirs publics, bien loin des valeurs humanistes et de la liberté d’expression est clair : personne ne défiera les mesures d’exception.

Nous devons tous ensemble mettre un frein à cette mécanique liberticide !

La FERC CGT demande donc la relaxe de Gaëtan et de tous les militants syndicaux condamnés pour avoir exercé leur droit syndical dans le cadre de leurs missions d’intérêt général des salariés.