Compte-rendu de la réunion de négociations sur la restauration

Compte-rendu de la réunion de négociations sur la restauration entre les organisations syndicales et la direction de l’UPMC le 15 octobre 2014 avec la direction de l’UPMC

Ouverture par Buisson Vice président (absence de) moyens et de ressources qui propose 2 axes de discussions :

• les nouvelles propositions de l’administration en matière de tarif.
• la création d’un fond d’action sociale, culturelle et sportive.

La position de la CGT de l’UPMC concernant nouvelle la tarification de la cantine :

• Dans un contexte où le pouvoir d’achat des personnels est attaqué de toute part, ce projet a une place de choix. Dans le même temps les projets de la présidence, comme l’individualisation des rémunérations, détruisent systématiquement tout ce qui est collectif (en l’occurrence la cantine) au profit de l’individuel (les primes).
  Pendant cette réunion la CGT  :
• refuse la logique consistant à financer l’action sociale avec des sommes prélevées en revenant sur les acquis dont bénéficient les personnels pour la restauration ;
• rappelle le contexte de baisse du pouvoir d’achat et de la pression accrue sur les personnels ;
• exprime son désaccord avec les interdits qui pèsent sur les autres leviers de négociations, qui permettraient d’autres modes de financement de l’action sociale ;
• dénonce les perspectives d’une désaffection du restaurant, organisée pour réduire les dépenses et justifier plus tard la construction d’un restaurant plus petit : en utilisant le prétexte de la reconstruction « nécessaire », on laisse le restaurant se délabrer depuis 10 ans. Les locaux deviennent immondes : et l’administration utilise maintenant ce prétexte pour motiver la reconstruction ;
• attire l’attention de l’administration sur les risques de désaffection liée à la suppression d’une des caisses de la salle du bas, ce qui a pour effet de multiplier les délais d’attente (Si on ne mange pas à 11h30 ou à 13h50, on a 20 minutes d’attente, un environnement bruyant) ;
• signale que l’organisation du travail dans les services ne permet pas tout le temps d’y aller, certains personnels préfèrent ne pas y aller car ils sont assaillis de questions professionnelles. Il faudrait arriver à garantir le temps et l’espace de repos des personnels ;
• rappelle le rôle de la place occupée par le restaurant comme lieu de rencontre et de convivialité et de brassage social ;
• réitère sa demande d’une restauration accessible pour tous, pendant les permanences des vacances et à des tarifs identiques.

En conclusion : la restauration doit garder toute sa place dans l’action sociale et la CGT refuse toutes augmentations exorbitantes pour pallier la baisse du budget de l’UPMC.

Pour conclure la direction de l’UPMC propose :

• d’étudier la prise en compte du salaire mensuel net dans la tarification ; (c’est casse gueule dans la manière que cela sera interprétée, les prestations de l’action sociales sont soit sans condition, soit en fonction de l’indice INM soi en fonction des revenus imposables.
• de lisser les augmentations de tarifs pour supprimer les "dents de scie" de la courbe dans le graphique comparant les situations tarifaires (catégories d’usager du restaurant) ;
• de fournir des éléments d’information sur l’effort d’action sociale dans les dernières années.

Les prochaines échéances sont :

• vote au Comité Technique le 30 octobre et au Conseil d’administration le lundi 3 novembre,
• mise en place de la nouvelle tarification le premier janvier 2015.