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jeudi 13 décembre 2012

Site web CGT de l’université Paris 13

La CGT et la FSU réajustent le bilan des 4 dernières années

Le bilan et projet de l’université nous a été présenté en CTPE et le président nous a accordé la
possibilité d’y réagir. Estimant que le bilan des 4 dernières années ainsi que l’avenir y sont présentés
sous un angle très positif,bien que nous nous félicitons du maintien de l’emploi public, nous
souhaitons donner, dans ce texte, nos points principaux de désaccord ainsi que des compléments.

Notre analyse du passage aux RCE est bien différente que celle donnée à lire.
Pour mémoire, en janvier 2010, nous nous étions prononcés contre le passage anticipé aux RCE. On
nous l’avait vanté en argumentant sur les avantages financiers que cela rapporterait à l’université.
Nous constatons que l’université a eu 2 déficits consécutifs : 3,23 M€ en 2010, 10,6 M€ en 2011, qu’il
y a eu réduction imposée du budget de fonctionnement aux composantes de -20 % en 2012 et de -7 %
en 2013 et que nous sommes sous tutelle du Rectorat.

Pourtant, aujourd’hui, l’université reproduit le même schéma de pensée et d’action ainsi que les
mêmes arguments pour nous convaincre du bien-fondé de l’Idex et de perspective d’une université
unifiée en 2016.

Nous sommes très inquiets pour l’avenir et pensons complètement impossible de se fixer comme
objectif (voir le document p54) « de créer les conditions du retour à l’équilibre sans pour autant
dégrader les fonctions de recherche et d’enseignement ».
Les baisses de budget déjà imposées aux composantes ont amené à des fermetures de groupes, à des
augmentations de taille de TDs, à des suppressions de dédoublements, à des UV en e-learning, à la
réduction de la reprographie de documents pédagogiques, à l’arrêt de l’achat de livres en
bibliothèque... et on pourrait multiplier davantage les exemples.

Nous pensons également que la dégradation des conditions de travail qui a accompagné les
compétences élargies ne trouvera pas d’issue positive sans prendre le temps d’une certaine réflexion
approfondie, ce que semble totalement exclure les nouveaux changements structurels proposés.