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lundi 9 janvier 2012

Site web du syndicat CGT de l’université Aix-Marseille

Contractuels U1 La prime de fin d’année a été obtenue !

Lors du conseil d’administration du 19 décembre la question de la prime de fin d’année des agents contractuels a était portée par la CGT.

La déclaration ci-dessous a été lue.

« La prime de fi n d’année pour les agents contractuels, ne sera pas versée cette année.
Dans un contexte de crise, elle était plus qu’attendue par tous les agents contractuels, d’autant qu’ils ne bénéficient d’aucune augmentation de salaire, aucune grille, aucune prime mensuelle. Versée depuis décembre 2008, elle permettait aux plus précaires
d’aborder les fêtes de fin d’année de manière un peu plus sereine. Sa répartition favorisait les plus bas salaires : celles des catégories C étant plus importante que pour les catégories B et A. Elle correspondait en décembre 2010 à environ 350 euros nets.
Si l’on fait un rapide calcul le montant total de cette prime s’élèverait à 105 000€ soit 350€ pour 300 personnels.

Alors qu’un point de l’ordre du jour de ce conseil d’administration va débattre du budget de l’établissement, nous demandons que la somme nécessaire au paiement de cette prime soit débloquée et inscrite à la décision budgétaire modificative.

Sans vouloir être désobligeants nous tenons à vous rappeler Monsieur le président ainsi qu’à Mesdames et Messieurs les membres du CA que le régime indemnitaire des présidents a augmenté de 50% sur une base de 18 300€ pouvant être augmentée encore de 20%, celui des secrétaires généraux des universités autonomes a augmenté de 15%, celui des agents comptables de 40%. Compte tenu de ce qui est énoncé, 3 personnes bénéficient d’environ deux tiers d’un éventuel coût pour 300 personnels. Quand à l’attribution de la Prime d’Excellence Scientifique elle sera bien versée en décembre, comme cela a été annonce sur la messagerie.

Enfin nous tenons à dénoncer le manque d’information de la part de l’administration de notre université, qui à aucun moment n’a communiqué, soit avec les organisations syndicales, soit vers les agents. C‘est suite à des rumeurs que nous avons essayé d’avoir une information officielle. C’est après une demande d’information directe qu’effectivement, nous avons su.

Nous lançons donc un appel solennel à la direction de l’Université pour remédier à cette situation en rétablissant cette prime pour les agents non-titulaire ».

Les organisations syndicales présentes, la FSU (SNASUB, SNESUP), l’UNEF (étudiants) ont soutenu fortement la revendication. L’intervention de la représentante de l’union départementale CGT a
été un élément qui a pesé. Ces soutiens ont permis de placer la direction de notre université dans une position délicate d’autant que l’agent comptable a indiqué qu’il y avait une possibilité à hauteur de 100 000 euros .

Après avoir manifesté qu’il était impossible de dégager des financements pour payer cette prime, le président a dû reculer du fait de toutes les interventions et a demandé une interruption de séance afin d’étudier des possibilités et dégager des marges de manœuvres.

À la reprise de la séance, le président a annoncé que la somme de 100 000 euros pouvait être débloquée. Une prime sera versée selon les mêmes modalités qu’en 2010 (dixit le Président). Par contre, la CGT ne peut dire le montant attribué à chaque personne. Il semblerait d’après l’agent comptable que des agents auraient déjà reçu une prime au sein de leur service pour l’année 2011 sous forme d’heures complémentaires.
Les payes de décembre et janvier étant bouclées, il ne sera pas possible de verser cette prime avant février.

Nous trouvons inadmissible que des décisions soient prises en dehors de toute instance et que cette question n’ait pas été traitée de manière transparente.

Malgré une issue favorable, nous regrettons que le versement de cette prime ne soit effectif qu’en février 2012.

Une nouvelle fois il aura fallu engager une épreuve de force pour obtenir ce qui est légitime.

Nous continuerons notre lutte pour obtenir l’égalité de traitement de tous les agents, et également pour que l’application de la loi de résorption de la précarité dans la Fonction publique soit respectée dans le futur établissement.

- Télécharger le numéro 1 du 10 janvier 2012 de LA CÉGÈTE, journal du syndicat CGT de l’Université d’Aix-Marseille