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mercredi 28 septembre 2011

Un Service Public indépendant et indivisible, la seule excellence qui vaille !

Depuis plusieurs années, le discours dominant ne cesse d’attaquer et de critiquer le SERVICE PUBLIC. Il n’a d’autre but que la destruction, à terme, de la FONCTION PUBLIQUE, et la privatisation de tous les services d’État.
Ce discours falsifie la réalité et nous ne devons cesser d’en contester les mensonges, les arrangements avec les faits, les manipulations de chiffres et d’indicateurs sans fondement réel. Comme pour la réforme des retraites, nous devons mettre à nu l’objectif intéressé qu’il dissimule : l’ouverture de nouveaux marchés aux intérêts privés.

Coût et qualité ?

Dans de nombreux secteurs, et tout particulièrement pour l’éducation, la culture et la santé, l’État doit assurer un SERVICE PUBLIC de qualité qui garantisse l’égalité d’accès de tous les citoyens, sans distinction sociale ou de territoire, aux biens et services publics.
Toutes ces missions ne peuvent pas être assurées par le privé soumis à des objectifs de rentabilité immédiate et d’appropriation.
De nombreux exemples de marchandisation des biens et des services
communs dans plusieurs secteurs d’activité (communications, téléphonie, transport, etc.) prouvent que les services du privé coûtent à terme plus cher et que la qualité du service rendu aux usagers est moindre.

LA FONCTION PUBLIQUE est UN BIEN COMMUN À DÉFENDRE.

Fonctionnaires privilégiés ?

Depuis 1983, la désindexation du point d’indice sur l’indice des prix a eu pour effet une perte du pouvoir d’achat des agents de la FONCTION PUBLIQUE.
Ainsi, depuis le 1er janvier 2000, les prix ont augmenté de 20.87%, alors que les indices de traitement n’ont évolué que de 9.05% (Pour mémoire : INM = 4.63 euros).
Si le statut des fonctionnaires garantit encore une sécurité d’emploi toute relative, les réformes actuelles visent au contraire à tirer vers le bas les salaires et les conditions de travail de tous les salariés, à généraliser la précarité, à faciliter les licenciements et à casser l’unité de tous les travailleurs.

Les travailleurs ne sont pas responsables de la crise et les culpabiliser est malhonnête.