Encore une fois ce lundi 8 juin 2009, la présidence de l’UTM a eu recours aux CRS contre les étudiants de notre université.
La FERC-Sup CGT dénonce fermement ce recours systématique à la force. Elle condamne l’engrenage sans fin dans lequel la direction enferme notre université.

Lors de l’AG de ce même 8 juin, le syndicat FERC-Sup CGT a proposé une motion indiquant que les personnels étaient prêts à suspendre le mouvement sur notre université si les forces de police quittent le campus et ses abords immédiats.

La décision est entre les mains de la présidence.

Pour mettre fin au conflit et à l’escalade stérile à laquelle nous sommes aujourd’hui confrontés, la FERCSup CGT considère que quatre conditions sont nécessaires.

Pour montrer que la situation ne lui échappe pas et qu’il est effectivement un homme de dialogue, le président doit annoncer :

• qu’il demande le retrait des forces de police du campus et de ses abords ;
• qu’une session d’évaluation est possible avant l’été ;
• qu’une commission de suivi paritaire étudiants/personnels est installée ;
• qu’il abandonne son projet de réforme de l’ARTT.

Nous refusons de travailler dans les conditions actuelles, avec des forces de police stationnées aux abords du campus qui vont être durablement et régulièrement appelées contre les étudiants massivement mobilisés. La direction de l’Université doit tenir compte de la mobilisation des étudiants qui ne faiblit pas et renoncer au recours à la police pour laisser une chance au dialogue.

Tant que les forces de police sont sur le campus ou stationnées à proximité, la FERC-Sup CGT appelle l’ensemble des personnels à ne pas rejoindre les bureaux, les salles de cours, les bibliothèques pour manifester sa désapprobation et elle propose :

un rassemblement de tous les personnels BIATOS et Enseignants,
TOUS LES JOURS À 10h30, devant le bâtiment administratif
pour réclamer le départ des forces de police du campus.

Télécharger le communiqué du 9 juin 2009